N'oubliez pas :
anniversaire d'Adrianna Laurenti
lundi 14 mai 2007 !
Voir un extrait de sa bibliographie : cliquez ici
N'oubliez pas :
anniversaire d'Adrianna Laurenti
lundi 14 mai 2007 !
Voir un extrait de sa bibliographie : cliquez ici
Dés l'Antiquité, les soldats se protégeaient en utilisant les fameux "boyaux de moutons", anecdote que beaucoup prirent pour une légende urbaine, mais qui est basée sur des faits réels si l'on en croit les découvertes archéologiques.
Le premier véritable préservatif, c'est à dire un accessoire véritablement créer pour protéger son utilisateur des maladies et des grossesses indésirables, est produit en Chine, à partir de papier huilé. Autant dire qu'il fallait modérer ses ardeurs.
Tout au long du siècle des Lumières, il est tour à tour interdit (religion et politique nataliste obligent), malgré son utilisation intensive par l'armée durant ses conquêtes, puis de nouveau autorisé - grâce aux libertins dont il est l'accessoire favori - en 1843. D'abord fabriqué en caoutchouc, on lui préfère le latex à partir des années 60. En France, il est interdit depuis les années 20 mais connaît un franc succès aux Etats-Unis. C'est la révolution sexuelle qui le remet sur le devant de la scène, même si la jeunesse d'alors s'en sert beaucoup moins que la pilule contraceptive (oubliant, par là même, l'utilité de son utilisation contre les maladies vénériennes).
Pourtant, toute publicité ou communication autour de la "capote" est bel et bien interdite jusqu'en 1987 (alors que le SIDA est actif depuis plus de 5 ans !). Un fait particulièrement notable aujourd'hui, où l'apparition télévisée d'un vibromasseur à heure de grande écoute, semble laisser tout le monde indifférent.
On le voit pourtant, l'utilisation d'un moyen de contraception aussi simple et anti-érotique que le préservatif fut un sujet longtemps controversé. Pour des raisons religieuses, mais aussi en suivant la législation des pays militant plus ou moins en faveur de la natalité (après guerre, les citoyens sont largement encouragés à avoir des enfants.) Dans ce cas, qu'en est-il des gadgets sexuels ? La vidéo ci-dessous vous prouvera que malgré les interdictions où les heures de grande écoute, on peut parfaitement aborder ce sujet sans utiliser d'images osées ou très suggestives (mais je sais que beaucoup préfèrent, comme moi, des images plus démonstratives... ) :
Durex Pub (humour)
Vidéo envoyée par JEFF
Tout d'abord, la religion confortant l'idée selon laquelle l'activité sexuelle ne doit être engagée que dans un besoin de procréation, toute pratique considérée comme "déviante" doit être surveillée, interdite et punie. On imagine alors la place que les relations homosexuelles, le sado-masochisme et l'utilisation de vibromasseurs ont pu avoir, pendant longtemps, dans l'esprit des gens.
Le site Bookfoto est l'un des sites d'accès gratuit les plus visités en France par les amateurs et les professionnels de la photo (mannequins, photographes et maquilleurs). A la date du 8 mai 2007, le site repertorie près de 5.000 books de photographes (4.888 exactement), 4.265 books de modèles et 140 books de maquilleurs (voir par exemple celui-ci, par curiosité pour l'imagination sans limite des maquilleurs), ce qui est énorme.
A l'arrivée dans le site, que l'on clique sur les onglets Photographes, Modèles ou Maquilleurs, le site propose toujours les mêmes rubriques : les 10 derniers books mis en ligne, les 50 books les plus visités de la semaine, les 50 derniers books modifiés, etc... .
Ce site prétend faire une mise à jour horaire des visites effectuées sur chacun des books, qu'il s'agisse de books de photographes ou de books de modèles. Ce point est important puisqu'il détermine évidemment le classement dans le top 50 des books les plus visités.
Tout ceci serait parfait si leur système n'était pas mis en défaut périodiquement, c'est à dire, hélas! chaque semaine;
le 8 mai au matin, par exemple, voici le classement des 5 premiers à 7h56 (soit le classement de 7h00):
Les 50 books Photographes les plus visités cette semaine | |
Ce classement est mis à jour toutes les heures et remis à zéro le dimanche à 23h59 | |
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1. Jeff |
2072 visiteurs dept. : 75 |
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2. Delalune |
1886 visiteurs Pays : Belgique |
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3. Delatourpierre |
1684 visiteurs dept. : 75 |
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4. Seancephotos |
924 visiteurs Pays : Belgique |
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5. Fafou |
804 visiteurs dept. : 75 |
Et le même jour, une heure plus tard, à 8h56 (soit le classement de 8h00):
Les 50 books Photographes les plus visités cette semaine | |
Ce classement est mis à jour toutes les heures et remis à zéro le dimanche à 23h59 | |
![]() |
1. Delatourpierre |
2709 visiteurs dept. : 75 |
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![]() |
2. Delalune |
2550 visiteurs Pays : Belgique |
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3. Jeff |
2113 visiteurs dept. : 75 |
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4. Fafou |
1015 visiteurs dept. : 75 |
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5. Seancephotos |
925 visiteurs Pays : Belgique |
Cela voudrait dire qu'un jour férié, les visiteurs se sont précipités sur leur PC pour aller massivement voir les sites de Delalune (+ 700 visiteurs entre 7h et 8h du matin !!!) et de Delatourpierre (+ 1.000 visiteurs entre 7h et 8h du matin également...), pendant que les autres enregistraient +1 visiteur pour Seancephotos, +200 pour Fafou (autre anomalie, moins énorme ??) et +40 pour Jeff : cela ne tient pas debout. D'ailleurs, à la date où j'écris l'article, le 9 mai à 8h05, soit 24 heures plus tard, voici le classement actualisé : un vrai délire !
Les 50 books Photographes les plus visités cette semaine | |
Ce classement est mis à jour toutes les heures et remis à zéro le dimanche à 23h59 | |
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1. Delatourpierre |
6308 visiteurs dept. : 75 |
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![]() |
2. Delalune |
5486 visiteurs Pays : Belgique |
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3. Boetti |
4225 visiteurs Pays : Belgique |
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4. Jeff |
2320 visiteurs dept. : 75 |
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5. Seancephotos |
2071 visiteurs Pays : Belgique |
Delatourpierre aurait eu +4.700visiteurs en 24 heures, Delalune +3.700, et Boetti, lui, en aurait eu près de 4.000 d'un seul coup : une aberration, quelle que soit la qualité de leur travail !!
Je vous incite donc à ne pas tenir compte des classements fournis par ce site (c'est le même problème pour le classement des modèles), et vous engage à aller "fouiner" dans les entrailles du site pour y découvrir de vrais artistes dont le seul défaut est de ne pas faire partie des "tricheurs" approuvés par le webmaster.
Vous pouvez constater ces anomalies sur le site chaque semaine, et voir que le premier actuel par exemple, Delatourpierre, avec 6.308 visiteurs, ne verra son compteur quasiment plus bouger d'ici à la fin de la semaine, sauf s'il est rejoint par un autre ; dans ce cas, son compteur prendra miraculeusement 1.000, 2.000 ou 3.000 visites en une heure si nécessaire. Sans cela, le nombre de visites n'augmenterait pas : normal, puisque son book n'interesse personne en fait, à part le webmaster (jetez-y un coup d'oeil : c'est affligeant!).
A noter que le site propose depuis quelques semaines un autre site plus osé : www.book2charme.com; il y a fort à parier que je reviendrai dessus prochainement.
INTERVIEW DE LAURA
STRIP-TEASEUSE
- PARTIE 2 -
Pour toi, une bonne soirée, c’est quoi ?
C’est quand je rentre et que j’ai gagné sept cents ou mille euros, par exemple…
Mille euros ? Et sans coucher ?
Heureusement ! Tu sais, il y a des gens qui n’ont pas de limite financière, ou en tout cas qui semblent ne pas en avoir… Il m’est arrivé d’avoir des propositions à dix mille euros pour coucher avec moi, et je les ai refusées. Encore une fois, dans le monde de la nuit, il est très important de s’en tenir à ses valeurs et aux limites que l’on s’est fixées.
Quel est ton plus mauvais souvenir dans ce métier ?
Quand j’ai du sucer 18 mecs pour pouvoir danser ! Non (rires) ! N’écris surtout pas ça : je blague exprès ! Le plus mauvais souvenir, c’est quand je suis tombée ; c’est arrivé deux fois ! Une fois, je me suis ouvert la main, et une seconde fois, on m’a poussée, involontairement. En fait, mes mauvais souvenirs, ce sont des accidents de spectacle.
Et ton meilleur souvenir ?
Quand je suis arrivée au 17ème mec, Lapinou (rires)! Non ! Les bons souvenirs, c’est quand on part à l’étranger à plusieurs, par exemple : on rigole bien !
Il t’arrive de faire des tournées à l’étranger?
Oui, parfois pour 24 heures, parfois pour un mois…Italie, Tunisie, Suisse, Espagne, Kazakhstan, Russie… Quand arrive l’été, les danseurs se jettent sur les plans pour partir en vacances et pouvoir y travailler…pour payer les vacances !
As-tu fait du strip-tease avec partenaires ?
Non ! J’ai du faire un ou deux duos avec femme, mais jamais avec un partenaire. Le duo, c’est marrant, et difficile en même temps : on est mortes de rire, et il ne faut pas le faire voir ! C’est juste mission impossible (rires)!
Je suppose que tes horaires sont variables ?
Tout le temps : je peux terminer à 2 heures du mat comme à 8 heures du mat… Peu importe ! L’essentiel est que je puisse dormir 4 ou 5 heures par nuit !
Avais-tu des fantasmes au départ en faisant ce métier ?
Non, sincèrement non ! J’avais mes propres fantasmes à moi, mais ils ne sont ni n’étaient en rapport avec mon métier.
Est-ce que ce métier a pu avoir une influence, négative ou positive, sur ta vie privée ?
Oui, forcément, parce que c’est difficile d’avoir une vie privée quand on arrive chez soi crevée à 8 heures du matin…Au bout d’un certain temps, on arrive au clash ! Il est clair que c’est un métier de célibataire car on sort tout le temps ! A moins peut-être de sortir avec quelqu’un qui fasse le même métier …
Est-ce que tu es, ou tu étais, libertine ou échangiste ?
…(silence) …Libertine oui, échangiste : pas particulièrement, sauf peut-être si j’étais avec quelqu’un d’échangiste.
Ton genre de mec, c’est qui ?
Petit (1m70), brun, entre 30 et 40 ans, avec beaucoup de charisme et d’ambition. Il faut qu’il ait du caractère, sinon il ne va pas me tenir (rires) !!
Et comment doit-on s’y prendre pour te séduire ?
Il faut en vouloir ! Il y en a certains qui m’ont eue à l’usure, vraiment à l’usure ! Je ne suis pas du tout quelqu’un qui juge sur le physique, mais alors pas du tout ! Il faut me faire rire, il faut me faire rêver…J’ai besoin de ça !
Quelle est ta drogue préférée ?
Une bonne drogue comme le shopping ! J’adore faire les boutiques.
As-tu gardé un bon souvenir de ton premier rapport sexuel ?
Oui ! Excellent ! J’avais 15 ans…Je n’ai pas eu du tout mal, et je suis restée deux ans et demi avec la personne.
Y a-t-il des choses qui sont tabou pour toit au niveau sexuel ?
Oui : scato et fétichisme.
C’était quand, la dernière fois que tu t’es envoyée en l’air ?
Avant-hier, mais c’était assez calme !
Quelle est la chose la plus hard que tu aies faite ?
Baiser à plusieurs, peut-être… En tout cas, c’est bien de temps en temps (rires) !
Qu’est-ce qu’il faut faire pour te satisfaire ?
Me faire jouir, banane (rires) ! Mais je ne dirai pas comment …(rires) !
T’arrive-t-il de te masturber ?
Oui ; ça dépend des périodes, mais en moyenne deux ou trois fois par semaine. C’est fatigant de toutes façons ... moi, je suis crevée après un orgasme!
Ton plus mauvais souvenir au lit ?
… (long silence)… Une crise d’angoisse, une vraie, qui m’a tétanisée !
Et ton meilleur souvenir ?
Mon meilleur souvenir plan cul, c’était une fois où j’ai baisé pendant des heures, un peu partie avec de la coke, mais juste assez pour rester consciente et me rappeler de tout ! C’était irréel, comme dans un film… Génial !
Est-ce que tu as assouvi tous tes fantasmes ?
Oui !
Tous ?
Oui !
C’est vrai ?
Oui ! Parfois, j’en cherche, et je me dis « Merde ! Vite il m’en faudrait un » … mais ça ne marche pas (rires) !
Quel souvenir as-tu de ta première pipe ?
Ah je m’en souviens ! J’étais en vacances, et j’avais 14 ans ! Je l’avais faite jusqu’au bout, mais je ne crois pas que j’avais avalé …
Et quels conseils donnerais-tu pour faire une pipe d’enfer ?
Des conseils de manipulations (rires) ?
Comme tu le sens (rires) !
Regarder le mec droit dans les yeux, déjà ! Jeter son chewing-gum pour éviter de le mordre (rires) … et avoir un piercing en fer : il paraît que c’est bien ! Le mien, il est en plastique, et l’effet n’est pas le même, me dit-on…
Et est-ce que tous les mecs ont le même goût ?
Non ! Pas du tout ! Moi, je n’ai jamais eu de sucré, mais j’ai eu de l’amer, de l’acide, du sans goût… C’est marrant !
As-tu un conseil pour avaler ?
Un conseil ? Non ! Tu avales, un point c’est tout !
Si tu avais à choisir entre ...
des tapas et des amuse-bouches ?
Tapas, parce que c’est plus épicé, c’est plus original et c’est plus la fête !
Chanel ou Lacroix ?
Chanel, sans hésitation.
Monogame ou polygame ?
Monogame ; polygame de temps en temps, mais monogame quand-même (rires) !
Sous-vêtements ou nudité ?
Nudité, bien sur, même si j’ai des tonnes de sous-vêtements plus sexys les uns que les autres : je les ai pour les photos, mais j’en porte très peu dans ma vie!
Poisson ou oiseau ?
Poisson : un oiseau, ça piaille tout le temps (rires) !
Wait and see, ou bien wet and see ?
Il faut qu’il en veuille ! Au moins trois invitations avant que je ne me décide à quelque chose !
Moto ou 4X4 ?
Moto, parce que j’adore la vitesse !
Soirée boîte de nuit ou soirée feu de cheminée ?
Boîte de nuit, d’une façon générale, même si la soirée feu de cheminée peut avoir du charme…
Fille ou garçon ?
Garçon, parceque je préfère les hommes à la base … mais de temps en temps, pourquoi pas .. ??
Pink Floyd ou M. Pokora ?
Aucun des deux : il me faut des musiques qui m’envoient loin, style house music !
Noir ou blanc ?
Blanc
Sado ou maso ?
Maso
Apéritif ou digestif ?
Apéritif : je préfère les préliminaires (rires) !
Deux hommes ou deux femmes ?
Difficile de répondre : je n’ai pas testé avec deux femmes ! Mais je pense que je préfèrerais deux hommes…
Gode(s) ou doigt(s) ?
Gode, et avec les piles (rires) !!
Lionne ou tigresse ?
Tigresse
Cigale ou fourmi ?
Plutôt cigale…
Exhib ou voyeuse ?
Exhib, et même exhib de folie (rires) en tant que participante! Et pour l’excitation, voyeuse !
Naturelle ou sophistiquée ?
Je peux être les deux facilement, mais ce qui prédomine est plutôt le naturel.
Romantique ou hard ?
Ni l’un ni l’autre ! Romantique, ça me gonfle au bout d’un certain moment, et le hard, je ne veux pas non plus aller trop loin…mais je préfère quand même trois heures de baise un peu barjot, où je vais pouvoir griffer ou mordre (rires) !!
Amoureuse ou libre ?
Libre, sans hésiter ! Du reste, je pourrais être amoureuse et libre, mais c’est plus compliqué…!
Propos recueillis par Jeff le 30 mars 2007 à Paris
En lisant un sondage sur un forum, j'ai appris que 75% des personnes interrogées étaient pour la vente de vibromasseurs en pharmacie :
Pour ou contre la vente de vibromasseur en pharmacie?
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Selon cette information, il est facile d'imaginer le dialogue suivant entre le pharmacien et sa cliente :
Mais que cela soit à Rome ou en France, l'arrivée des sex toy de Durex fait décidement de plus en plus de bruit. La vente en pharmacie de ces objets pour le plaisir suscite beaucoup l'embarras de la part de certains pharmaciens, et certaines associations qui s'indignent de la vulgarisation de ce genre de produit dans un lieu aussi commun qu'une parapharamcie. En effet, cette initiative a été relayée a grand renfort de publicité dans les pharmacies. "It's time to change your toys" ("Il est temps de changer vos jouets").
Après l'arrivée des préservatifs Durex Play (il s'agit d'un anneau en silicone qui se glisse sur le pénis avec ou sans préservatif et qui va vibrer pendant vos moments intimes (pile incluse)), voila donc les vibromasseurs : le Play Dream (vibromasseur avec 3 vitesses de fonctionnement, longueur 7 cm), Play Inspiration (Spécial Point G et Clitoris, 3 modes de vibration également, longueur 22cm), et le Play Fantasy (toujours 3 vitesses, il se veut polyvalent avec ses 20cm de longueur).
Il faut savoir que les françaises sont moins équipées que la plupart de leurs voisines européennes, à en croire l'enquête mondiale menée en 2005 par Durex : 14% des françaises possèdent un vibromasseur, contre 43% des Britanniques, 22% des Belges, 20% des Allemands et 15% des Espagnols. Peut-être qu'avec la disponibilité de ces godes en pharmacie et parapharmacie, le score d'équipement de nos chères compatriotes (mot que l'on entend beaucoup en ce moment..) va augmenter ??
Un magazine féminin avait donné des idées à ses lectrices. Le numéro "Good Vibrations" de décembre 2005 était vendu 3 euros, mais à 4 euros avec le vibromasseur gris métallique d'une dizaine de centimètres. Il était tiré à 100.000 exemplaires, la moitié pour chaque version. Est il besoin de préciser que le second tirage a eu bien plus de succès que le premier ?
De fait, le vibromasseur et le godemiché sont devenus l'emblème absolu du féminisme, mais ils s'exposent aussi dans les galerie d'art contemporain, décorent les pages web, font l'objet de maintes plaisanteries, en un mot, passent de l'obscurité du tabou à la lumière, ce dont peu de gens modernes se plaindront. Une question, tout de même :
Quelle sera la prochaine innovation des fabricants de préservatifs ... les capotes au chocolat ???
En tout cas, si l'usage des godes se répand comme il se doigt doit, il est possible que, dans une salle d'attente chez le médecin, par exemple, nous assistions un jour prochain à la scène suivante :
Laura est une bombe! Je l'avais déjà rencontrée pour une séance photo en tant que modèle; je savais qu'elle était aussi une strip-teaseuse qui n'avait pas sa langue dans sa poche, que son intelligence était vive et son charme ...bouleversifiant ! A vous de juger...
Bonjour Laura. Peux-tu te présenter à nos visiteurs ?
Bonjour. Mon nom est Laura, j’ai 24 ans et je travaille comme strip-teaseuse professionnelle depuis 4 ans;
Que faisais-tu avant ?
J’étais étudiante dans une école de tourisme et je préparais un BTS de tourisme. J’étais aussi modèle photo depuis l’age de 16 ans.
Comment es-tu devenue strip-teaseuse ?
J’avais besoin de financer mes études, et j’ai rencontré un strip-teaseur par hasard qui m’a fait connaître ce milieu et qui m’a donné l’opportunité de faire mon premier show. Rapidement, ce qui n’était qu’un boulot d’appoint est devenu mon métier, à la fin de mes études.
Quel statut as-tu ?
Je suis intermittente du spectacle, ce qui veut dire que pour acquérir ou conserver ce statut, il faut avoir 44 cachets sur 9 mois, et en un an.
Est-ce que c’est facile de les avoir ?
Oui et non : c’est un milieu où il est assez facile de travailler, mais on passe beaucoup de temps à courir après les cachets .
Où travailles-tu ?
Je travaille à Paris, dans un établissement très connu dans le VIIIème arrondissement au sein duquel j’ai un contrat mensuel renouvelable. Il m’arrive également de travailler dans des discothèques ou lors de soirées privées comme des anniversaires, des enterrements de vie de garçon, mais aussi pour des entreprises ou des soirées d’anciens combattants…
Des anciens combattants ?
Oui ! Ils louent une salle et ils se retrouvent à une cinquantaine de personnes, et ils louent mes services pour quinze à vingt minutes . Ils sont très demandeurs pour les spectacles de strip-tease ; cette activité est cependant assez saisonnière car la grosse période d’activité se situe entre mai et octobre.
Et comment ça se passe ?
Et bien j’arrive avec mon CD, qui est mis sur la sono, et je fais un show en général de 15 à 20 minutes. Après, c’est fini : je m’en vais !
Et quelle en est la rémunération ?
C’est très variable ; tout dépend si on est passé par une agence, ou si on travaille en direct. D’autre part, il y a des restaurants parisiens qui nous prennent deux ou trois fois par semaine et à qui nous faisons bien sur des conditions particulières.
Des restaurants ?
Oui, ceux qui sont spécialisés dans les enterrements de vie de garçon ou de vie de jeune fille. Les tarifs sont donc très variables. Le minimum est de l’ordre de 80/100€, et .. il n’y a pas de maximum (rires) !
Te souviens-tu de la première fois où tu as fait un strip ?
C’était il y a quatre ans : un strip-tease intégral en banlieue dans un karaoké ! C’était un show : on est passé d’abord à trois, puis je suis passée seule, puis de nouveau à trois.
Et tu as eu peur ?
Non, en fait je n’ai pas eu peur de me déshabiller ; j’avais simplement peur que ma prestation ne soit pas bonne…Cela étant, moi qui ne boit jamais, j’avais bu un verre de whisky auparavant pour me « chauffer » et je ne sais pas si ça m’a aidée, mais ma première danse s’est très bien passée.
Etais-tu pudique, ou naturiste avant ?
Non, pas du tout ! Je n’étais pas naturiste, mais je n’étais pas pudique non plus !
Quelles sont les qualités pour travailler dans ce métier ?
En premier lieu, évidemment, il faut savoir danser, et aimer ça ! Ensuite, éviter de prendre quinze kilos ! Il est clair que garder une ligne impeccable demande des sacrifices, de l’attention et un certain goût de l’effort. Et puis ensuite, il faut avoir un bon relationnel avec les gens et savoir mettre de l’ambiance.
Tu avais fait beaucoup de danse ?
Non, j’avais surtout fait beaucoup de gymnastique, ce qui m’a permis de garder une certaine souplesse …
A coté de cela, tu es également modèle photo …
Oui, depuis l’age de seize ans. Mais je ne m’étais pas trop investie dedans, en fait ; j’étais dans une agence de mannequins pour moins de vingt ans, et je ne faisais pas de nu à ce moment-là. Je n’ai commencé à faire du nu qu’avec le strip-tease.
Qu’est-ce que tu ressens quand tu fais un show ?
Waoww …(silence)… Tout va dépendre de l’endroit, tout va dépendre de la clientèle. Dans une discothèque, ça va être plus excitant car il va y avoir du monde, les gens sont proches, la musique est forte, il y a les jeux de lumière … l’adrénaline va monter car les gens vont réagir … tandis que dans un domicile, il va y avoir cinq personnes, la lumière sera à peine tamisée, bref ! J’arrive, je fais mon truc et c’est tout !
Quand tu parles d’excitation, il s’agit d’excitation sexuelle ?
Non, pas du tout même : c’est une montée d’adrénaline, un peu comme un saut en parachute ! En revanche, chez les spectateurs, il s’agit d’excitation sexuelle …
Mais le fait de le savoir, ça n’est pas excitant ?
Non, je te jure : c’est amusant, c’est tout ! C’est amusant de voir combien un homme peut être aussi faible devant une femme grâce à la puissance du sexe…
Donc tu en retires un sentiment de puissance ?
Bien sur ! Sur le moment, oui, voire un certain plaisir…mais il s’agit d’un contexte de travail : en rentrant sur scène, je rentre dans une bulle professionnelle, et mes gestes s’enchaînent avec un certain nombre d’automatismes.
T’est-il arrivé de regretter de faire du strip-tease ?
Oui et non… Non, parce que c’est un métier qui t’apporte beaucoup de choses, mais en même temps oui parce que quand on rentre dans ce milieu, c’est difficile d’en sortir : quand on a vingt ans et qu’on gagne des belles sommes, on s’habitue à ce train de vie et il est impossible de trouver un autre travail qui rémunère autant.
Justement, est-ce que tu penses à la période après strip-tease ?
Tous les jours (rires) ! Sérieusement, j’ai bien mon diplôme de l’école de tourisme, mais après quatre ans d’arrêt, qu’est-ce que je pourrais bien dire pour justifier cette période de mon existence ? Et même en mentant, j’aurais des difficultés à me plier à un horaire de bureau, par exemple, sans parler de la rémunération…
Est-ce difficile de faire un strip devant un club du troisième age ?
Non, ce n’est pas le problème ; d’ailleurs eux, ce ne sont pas les pires…
Qui sont les pires ?
Ceux qui ont de l’argent, parce qu’ils se crient tout permis, et les clients qui sont saouls car ils ne se contrôlent plus et c’est insupportable !
Ta famille sait le métier que tu fais ?
Oui. Au début, ils ne voulaient pas en entendre parler mais ça m’a fait ni chaud ni froid car je n’habitais plus chez eux à l’époque. Aujourd’hui, ça se passe très bien, même s’ils s’inquiètent pour mon avenir.
Quels conseils souhaiterais-tu donner à une jeune femme qui voudrait se lancer dans le strip-tease ?
Se méfier de tout le monde et garder toujours ses valeurs, quitte à les écrire sur un papier ! Dans le monde de la nuit, il peut être très facile de les perdre …
Quelles sont les qualités qu’il faut avoir pour devenir strip-teaseuse ?
Etre bien foutue, bien sur, mais aussi être souriante, professionnelle, ponctuelle, ne pas passer en direct…
C'est-à-dire ?
Si on passe par une agence, ne pas prendre le numéro de téléphone du client, ne pas les doubler
Tu m’as dit tout à l’heure que tu avais eu des propositions pour des films érotiques. Les as-tu acceptées ?
Non, jamais !
Pourquoi ?
Ce n’est pas ça que j’aime ! Dans le strip, ce que j’aime, c’est l’ambiance boîte de nuit, la musique, la fête, la nuit.. ; tourner un film dans la journée pour vendre du cul, je n’y arriverais pas : il me manquerait trop le coté festif! Chapeau à celles qui le font. Tu vois, l’autre jour, j’ai refusé un strip bien payé pour une trentaine de mecs car il fallait accepter qu’ils se masturbent pendant mon spectacle, et ça ne m’intéressait pas.
Tu préfères être salariée d’une boite ?
Oui, d’autant que je gagne bien ma vie. Mais il faut savoir que le fait d’être en club implique de devoir payer pour travailler …
Explique moi ça …
C’est le système américain. Moi, je suis payée à la danse sous forme de tickets, et c’est moi qui décide du nombre de danses que je vais faire dans une soirée, ou plus exactement les clients. Il faut donc que je les excite bien pour qu’ils aient envie de m’appeler pour faire une danse à leur table.
Donc pas trop le temps de discuter avec eux…
Eh non : time is money !! Je suis là pour danser, de toutes façons (rires)!
Fin de la première partie
Propos recueillis par Jeff le 30 mars 2007 à Paris
Le magazine l'Express (version destinée à la Suisse) publie en date du 30 avril un article intitulé "L'impact de l'impuissance", daté lui-même du 27 janvier 2007.
Cet article est affligeant par ses erreurs et son manque de précision : je suis étonné que les laboratoires Lilly (qui commercialisent Cialis®) aient pu laisser publier un article comme celui-là!
Point 1 : Mr Hugonnet (dont on ne sait pas s'il est médecin ou pompier..!) recommande ceci pour éliminer les facteurs de risque des pannes de l'érection : "En prévention, (il) conseille de renoncer au tabac, à l'alcool, d'éviter le surpoids, les repas riches en graisses, de faire de l'exercice" !
Commentaires : En tant que patient, si on me dit ça, je pars en courant, d'autant que tout le monde sait qu'à part l'alcool, dont l'excés a des effets négatifs immédiats sur l'érection, tous les autres points relèvent de conseils généraux pour avoir une bonne santé, pas la trique! Je n'ai par exemple jamais entendu quelqu'un me dire "J'ai mangé des grillades ce midi, et j'ai eu un gourdin d'enfer ce soir" !!!
Point 2 : "En traitement, l'urologue peut prescrire la «pilule bleue» ou l'un de ses deux concurrents: ces médicaments améliorent l'afflux sanguin qui diminue naturellement avec les années. Il prescrit aussi des injections à faire directement dans le corps caverneux"
Commentaires : La "pilule bleue", c'est Viagra®, bien sur, et c'est sympa de citer la molécule d'un concurrent qui n'a pas organisé cette soirée...mais passons. Une précision fondamentale est oubliée pour les traitements oraux (si, si : c'est comme ça qu'on les appelle!!) : ils ne fonctionnent que si le patient éprouve du désir pour sa partenaire ! Il est en effet impossible de tricher avec ces traitements, qu'ils s'appellent Viagra® (Pfizer), Cialis® (Lilly) ou Levitra® (Bayer Pharma). Autrement dit, ils sont loin de résoudre les problèmes d'un couple si le mec n'a plus envie de sa femme : ça ne marchera pas!
En revanche, les injections intra-caverneuses (remboursement SS dans certains cas), elles, fonctionneront très bien, même si vous êtes assis dans une baignoire remplie d'eau froide et que vous lisez le Wall Street Journal : après injection (indolore), vous aurez le gourdin pendant 1, voire 2 heures! La prescription de ces traitements, et leurs choix, reposent donc sur une excellente connaissance du contexte dans lequel le patient vient demander de l'aide, et non pas, comme le laisse entendre l'article, au gré du caprice du médecin. Sans compter qu'il existe deux autres solutions interessantes non citée : le suppositoire intra-urétral du doux nom de Muse®.
Il s'agit d'un petit suppositoire (disons plutôt un gel compact) à base de prostaglandines que l'on enfonce dans le méat urétral ; il fonctionne en une dizaine de minutes, pour une durée de 30 à 60 minutes. Le seul problème : la pipe a non seulement un drôle de goût, mais elle est même contre-indiquée chez la femme de moins de 50 ans (à cause des prostaglandines). Dommage! Deuxième solution oubliée : Ixense® et Icavex®, des apomorphines dont les résultats peuvent être également interessants chez certains patients.
Point 3 : Comme le rappelle Bertrand Kiefer, rédacteur en chef de la «Revue médicale suisse»: «Le rôle de la médecine est de lutter contre la normalisation. La norme, c'est de bien vivre sa propre vie.»
Commentaires : cette conclusion est incompréhensible! D'abord parce que je ne vois pas pourquoi le rôle de la médecine serait de lutter contre la normalisation : cela n'a pas de sens! D'autre part, si je lis correctement ce qui est écrit, cela voudrait dire que le rôle de la médecine est de lutter contre le fait de bien vivre sa propre vie : on est en plein délire !!! Ce monsieur Kiefer devrait arrêter de fumer la moquette...!
Il y aurait d'autres raisons encore, mais ces trois là me semblent suffisantes pour délivrer un carton rouge à la revue car l'impuissance est un sujet sérieux, et intituler un article "L'impact de l'impuissance" avec autant de bétises racontées, c'est faire injure aux personnes qui souffrent de ce dysfonctionnement.
Cantonné à la pornographie, le sex-toy est resté longtemps avant tout considéré comme un signe de perversité, plutôt que comme un outils d'affranchissement des mœurs et de l'intimité.
Les godemichés, objets phalliques représentant un sexe d'homme, remontent à l’Antiquité : les archéologues en ont retrouvé des exemplaires depuis la préhistoire! Electromécanisés au XIXe siècle, condamnés en France dans les années 70 pour outrage au bonne mœurs, utilisés comme un outil scientifique aux USA en 1968 dans l’enquête de Masters & Johnsons (les réactions sexuelles), ils deviennent finalement objets de mode, « sex toys » ou jouets sexuels, objets coquins ludiques et enfin support de fantasme. Les toutes premières traces de production et d’usage des manuels datent de 3000 ans avant notre ère en Grèce et Asie Mineure. Les ‘olisbos’ tels qu’on les appelait alors, étaient des présents laissés par les marins ou les guerriers à leurs femmes afin qu’elles puissent se satisfaire - mais aussi leur rester fidèle ! - en leur absence. Ces phallus taillés dans le bois (ébène) ou pierre (jade) se présentaient souvent comme des statuettes dédiées à telle ou telle divinité.
Certains sont réalisés dans des buts thérapeutiques, magiques ou médicaux, d'autres comme objets de plaisirs. On peut le voir sur de nombreuses fresques (entre autre, et c'est désormais très largement connu, à Pompeï), ainsi qu'au sein des collections antiques du monde entier.
Le siècle des Lumières, encore lui, n'est pas avare en gadgets sexuels de toutes sortes et le godemiché, en corne, en cuire ou en bois précieux fait parti de la "boite à outils" de tout libertin qui se respecte.
Longtemps cachée et tabou, l'utilisation de ces objets destinés à se faire du bien connaît une curieuse renaissance dans les années 60, particulièrement sur les campus américains où les boules de geishas vont même jusqu'à décorer de manière provocatrice le cou de certaines jeunes femmes (et jeunes hommes) en mal d'émancipation. Mais cela reste encore discret, au point que de nombreux observateurs y verront des colliers orientaux (dont la mode sera d'ailleurs ironiquement lancée...). Pendant ce temps, l'industrie du X se diversifie et réalise un fantasme vieux comme L'Eve Futur de Villier de L'Isle Adam : la copulation mécanique. C'est l'arrivé du vibromasseur.
Jusque là, majoritairement utilisé dans la pornographie hardcore, le gadget sexuel et particulièrement le vibromasseur font leur entrée dans la vie de tous les jours par le biais de catalogues de vente par correspondance spécialisés, envoyés "sous plis discret". Mais cela aussi va changer.
De La Redoute au rayon des supermarchés.Au milieu des permissives - mais toujours hypocrites - années 80, le catalogue des 3 Suisses entame une petite révolution en proposant un coffret de vibromasseurs, supposément destinés à raffermir la peau du visage sous couvert de "massage faciaux". On en rit encore.
Pourtant, par le biais d'un tour de passe-passe sémantique des plus rigolos, ce fameux pourvoyeur de bien de consommation à l'usage de madame et monsieur tout le monde, va révolutionner la sexualité de la ménagère de plus - ou moins - de 50 ans. Alors qu'auparavant, il fallait se rendre dans un sex-shop ou acheter un magazine pour accéder à ces plaisirs inédits, les 3 Suisses permettaient enfin une totale discrétion. Rapidement, sont principal concurrent La Redoute, s'engouffre dans la brèche. Avec l'arrivée d'Internet, l'accès au vibromasseur devient de plus en plus facile. Pourtant, une fois encore ce sont nos voisins anglo-saxons (allemand, anglais et américains) qui osent, là où les pays latins se montrent, du moins officiellement, curieusement réticents. Et puis finalement, sous la pression conjugué de la pornographie omniprésente (sur les chaînes câblées et internet) et des maladies sexuellement transmissibles, tout s'accélère. A l'automne 2002, des magasins de lingerie comme ceux de Sonia Rykiel, exposent des vibromasseurs en vitrine. En 2004, un magazines féminin offre à ses lectrices un mini-vibro, désireux de leur faire découvrir les joies de l'onanisme mécanique. Durant l'été 2006, une campagne de publicité télévisée fait curieusement peu de bruit. Il s'agit des premières apparitions d'un vibromasseur en public (et grand public), celui du Durex Play, de Durex, vendu avec un préservatif, nervuré, sous couvert de contraception.
De nos jours le gode est communément répandu. Il s'exhibe de toutes les couleurs. Il se décline en maintes dimensions, avec ou sans système vibratoire. Les modèles XXL sont aux yeux de l'innocent d'authentiques machines de torture; souvent munis de courbes accidentées et de veinures convulsives, ils font peur. Ces imitations de verges faunesques sont réservées aux avertis. À l'autre extrême, des miniatures, tels ces faux tubes de rouge à lèvres ou les fleurs vibrantes (voir ci-dessous), sont idoines à satisfaire des envies légères mais fréquentes, pour musarder dans la salle d'attente du dentiste par exemple, et idéales pour les voyages.
Le godemiché est même exposé au musée Georges Pompidou, avec cette balançoire spéciale, témoignage de l'art expressionniste allemand :
Si vous voulez en connaître un peu plus sur l'histoire du premier vibromasseur belge, appelé IRIS, cliquez sur ce lien.
Et si vous souhaitez avoir plus de détail, allez sur l'excellent et probablement unique site américain http://www.vibratormuseum.com/
Enfin, en matière de cinéma d'art et essai, vous pouvez également regarder cette présentation du filme cul-te : DA VINCI GODE