Lou Charmelle n’a commencé dans l’industrie du film pour adultes qu’en février 2008, mais sa notoriété s’est très vite développée pour au moins trois raisons : elle est très jolie, c’est une bonne comédienne, et ses performances à l’écran inspirent le respect : sodo, doubles-pénétrations (DP), éjacs buccales et faciales, scènes lesbiennes, masturbation, bref ! Que du très bon, et l’on voit que la belle adore ça ! Sexyreport a essayé d’en savoir plus avec la très jolie Lou, qui nous parle également de la sortie du film événement « Histoires de sexe(s) ».

Sexyreport : Sans te faire raconter pour la énième fois tes débuts, juste pour faire fantasmer nos visiteurs, exerces-tu toujours ton travail d’aide-soignante dans le sud-ouest?

Lou Charmelle : Oui, mais plus dans le sud-ouest, car je vis maintenant en Suisse, où je le pratique en interim. Dans ce job là, il n’y a pas photo : on gagne bien mieux sa vie en Suisse (rires) ! J’ai la chance d’avoir un métier qui, en plus, ne connaît pas le chômage ; ça m’évite d’avoir à courir derrière des petits boulots plus ou moins bien payés pour payer mon loyer.

Sexyreport : D’où te vient ton nom ?

Lou Charmelle : Au début, je ne savais pas trop quel nom  choisir, et ce sont Fabien Lafait et Phil Holliday qui m’ont mise sur la voix avec une affiche de pub pour une marque de lingerie ; et comme j’aimais bien le prénom « Lou », ils m’ont dit « Voilà ! Tu devrais t’appeler Lou Charmelle … » et c’est comme ça que ça s’est fait (rires)! Je trouve que c’est très joli, et que ça fait français ; quand je travaille à l’étranger, dès que je dis « Lou Charmelle », ça fait vraiment la French Girl et là, j’adore !

Sexyreport : J’avais lu dans une précédente interview que le X t’aidait à boucler tes fins de mois car, comme beaucoup de gens, tu dépensais plus d’argent que tu n’en gagnais ; est-ce toujours vrai ?

Lou Charmelle : Bien sur que le X améliore mes revenus, mais attention : ça n’a jamais été ma motivation première ! Ma motivation première, c’est le sexe et la curiosité, pour découvrir de nouvelles pratiques dans un environnement « encadré ». Faire du porno était en tout cas ce qui cadrait le mieux avec mes envies, et le X m’a été proposé vraiment au bon moment, surtout avec mon coté provoc (rires) ! Mon comportement, et la façon dont je l’assumais laissaient souvent les gens perplexes ; et attirer les critiques plutôt que les encouragements de la part des autres m’amusait follement ! Je me suis dit à ce moment là que j’allais certainement encore plus m’amuser quand je tournerai ma première scène de cul !

Sexyreport : Et cette première scène, alors, tu te la rappelles ?

Lou Charmelle : Oui, bien sur ! Ca s’était super bien passé et je me suis tout de suite dit que j’allais continuer, d’autant que ça mettait un peu de beurre dans … les épinards (rires) ! Mais je ne pensais pas faire carrière ; c’est là où c’est drôle, parce que depuis le début, je disais que je ne faisais cela que pour m’amuser, mais la simplicité et l’honnêteté dont j’ai fait preuve m’ont permis de débuter une vraie carrière comme aujourd’hui, et ça, c’est vraiment chouette !

Sexyreport : A quel rythme travailles-tu ?

Lou Charmelle : C’est difficile pour moi de dire car ma carrière s’est accélérée ces derniers temps, et finalement, j’ai déjà tourné pas mal de choses. De plus, j’ai été sollicitée pour de nombreux projets, y compris à l’étranger, ce qui m’a permis de pas mal voyager depuis cet été !

Sexyreport : Fais-tu des spectacles, es-tu danseuse, également ?

Lou Charmelle : Non. Je suis simplement actrice. Paradoxalement, je ne suis pas à l’aise pour faire un strip, par exemple…

Sexyreport : S’agissant de paradoxes, te souviens-tu avoir dit que « Plus tu étais seule, moins tu te masturbais et à l’inverse, plus tu baisais, plus tu te caressais » ?

Lou Charmelle : Oui, et les gens qui prétendent le contraire sont des menteurs puisque, comme l’appétit vient en mangeant, plus on baise et plus on veut jouir ! Cela m’est arrivé de ne pas avoir de sexe durant certaines périodes plus ou moins longues, et on s’habitue à ne plus en avoir, ne serait-ce que parce que l’on y pense moins, ou plus du tout… .

Sexyreport : Lors de tes débuts, tu disais que la consécration en tant qu’actrice de films pour adultes serait de tourner avec Hervé Bodilis ; où en es-tu par rapport à cela ? Et le penses-tu toujours ?

Lou Charmelle : A ce jour, je n’ai pas tourné avec lui, même si j’ai fait de petits films produits par Dorcel (NDLR : les sexperts 1 et 2) ; ce qui a pu jouer en ma défaveur, c’est la fait que l’on puisse me voir dans de nombreux films semi-pro. Cela étant, je modulerais aujourd’hui le terme « consécration » car je la définis mieux maintenant, et le fait que l’on m’ait donné des gros rôles, et donc certaines responsabilités, y est pour beaucoup. Je pense que la consécration peut revêtir plusieurs formes, mais que la plus aboutie pour un film serait certainement de rapprocher le cinéma « classique » du cinéma « explicite » en les fondant l’un dans l’autre, sans jeu de mots, bien sur (rires) !!.

Sexyreport : L’aspect budgétaire est-il important ?

Lou Charmelle : Bien sur : faire partie d’un film à gros budget est très excitant !

Sexyreport : Et faire carrière aux Etats-Unis, n’est-ce pas une forme de consécration possible ?

Lou Charmelle : Si, incontestablement, parce que là-bas, il y a vraiment de la compétition ; j’ai d’ailleurs bien envie d’y aller voir si la « French Touch » a sa place début 2010…

Sexyreport : Tu as collaboré avec Ovidie à plusieurs reprises, et tu as travaillé avec elle dans son dernier film, co-réalisé avec Jack Tyler, « Histoires de sexe(s) » ; que peux-tu nous dire de ton rôle ?

Lou Charmelle : je joue le rôle d’une jeune-femme qui s’est mariée avec son premier amour de jeunesse, qui était aussi son premier amant ; de ce fait, elle n’a pas connu de libération sexuelle.

Sexyreport : Peux-tu nous dire comment tu as pu jouer ce rôle, alors que l’on te connaît très exubérante et épanouie habituellement à l’écran ?

Lou Charmelle : Finalement, je trouve que des rôles de composition sont plus faciles à jouer que des rôles qui se rapprochent de sa propre personnalité car on est obligé de s’impliquer davantage. Quant à ce rôle spécifiquement, je me suis inspirée de personnages vrais sar on connaît tous quelqu’un comme ça dans son entourage, plutôt psychorigide!

Sexyreport : Pour quelles raisons crois-tu qu’Ovidie a pensé à toi pour ce rôle ?

Lou Charmelle : Ovidie me connaît bien car nous avons déjà travaillé ensemble à plusieurs reprises ; elle connaît mon humour, mais aussi que je sais être froide et glaciale, ce qui convenait bien à ce personnage.

Sexyreport : Que pourrais-tu nous dire de cette expérience d’avoir été dirigée par deux réalisateurs différents tels qu’Ovidie et Jack Tyler ?

Lou Charmelle : C’était une superbe expérience grâce à eux ; ils se sont vraiment trouvés sur le tournage, en étant complémentaires et sans jamais empiéter sur les prérogatives de l’un ou de l’autre, ce qui aurait été très dur et désagréable pour les acteurs. De l’avis de tous les acteurs, ils ont vraiment été de très bons guides.

Sexyreport : Qu’est-ce qui t’a séduite dans le scénario du film « Histoires de sexe(s) » ?

Lou Charmelle : D’abord que ce n’est pas une comédie pornographique ; c’est davantage une comédie explicite car elle n’est pas à visée masturbatoire. Ensuite, le sujet est vraiment intéressant, et la façon de le traiter aussi. Tout le monde se doute bien que les hommes ne vivent pas, ne perçoivent pas et n’interprètent pas les situations de la même manière que les femmes quand il s’agit de sexe, mais peu de gens en parlent,  certains préjugés ayant la vie dure…

Sexyreport : Donc le sujet du film est d’exposer cette situation, mais est-ce aussi de la résoudre un peu ? En d’autres termes, connaîtras-tu enfin le bonheur dans le bras de Cruz, ton mari ?

Lou Charmelle : Oui car il se dit beaucoup de choses durant le dîner, aussi bien au cours du dîner entre femmes qu’au cours du dîner entre hommes. L’expérience et le regard des autres femmes éclaireront beaucoup mon personnage…

Sexyreport : Le message est donc qu’il faut prendre sa sexualité en mains, si je puis dire (rires) ?

Lou Charmelle : C’est un des messages, oui, car personne ne le fera à votre place, c’est sur ! Nous sommes tous responsables de notre plaisir et du plaisir que l’on peut donner à l’autre, ou à d’autres. Et si on ne prend pas de plaisir, ce n’est pas la faute de l’autre, c’est de sa propre faute ; il faut d’abord chercher pourquoi on se refuse à prendre du plaisir.

Lou Charmelle est nominée en tant que meilleure starlette française et en tant que meilleure actrice française pour les prochains hot d’or qui auront lieu le 20 octobre à Paris.

Pour la soutenir, votez pour elle par SMS en envoyant le chiffre 1109 au 82627.

Tu étais très présente dans la presse ces dernières semaines…

C’est vrai ; j’ai fait des apparitions dans Entrevue à la suite des émissions télés, en particulier pour mes passages à la méthode Cauet puis Hot Vidéo de Janvier, avec un reportage en compagnie d’un lecteur du magazine en Cadillac dans Paris by night : c’était très sexy et sympa ! Il ne faut pas oublier non plus les news de ChoBix où je fais régulièrement de petites apparitions…

Les lumières des Amériques te tentent-elles après tes awards français en 2006, et européen en 2007 ?

Avec seulement une vingtaine de films à mon actif, je suis très fière de mes awards, j'ai choisi de privilégier la qualité à la quantité. Il est vrai que j’ai été nominée à Las Vegas dans trois catégories, dont une fois en tant qu’actrice étrangère de l’année .. mais l’aventure américaine ne me tente pas pour le moment. C'est aux U.S. qu'il existe les films les plus gores ! Le seul film gonzo que j’ai tourné, c'était pour  Fred Coppula, c'était un film très chaud et hard mais qui restait dans un esprit ludique et je m’étais bien amusée. Faire de mon activité de hardeuse une routine, c’est hors de question. J’aime le sexe en tant que personne libre, pour m’épanouir, découvrir…j’aime la culture du sexe, avec notamment le kamasutra…Mais je ne suis pas attirée par le coté gore des gonzos dans lesquels les filles sont soumises ; je suis à l’opposé des contraintes dans le sexe (rires) !

Mais il existe des contraintes dans le tournage d’un film…

Oui, des contraintes techniques et commerciales, mais il y a des codes dans toute activitéartistique, surtout si on est un peu perfectionniste, le porno a aussi « des codes ». Il y a aussi une autre raison de n’être pas tentée par les US : ils tournent généralement sans préservatif, et je trouve que le port du préservatif est une bonne chose. Que ça soit pour ma santé, ou pour l’image que je donne aux personnes qui me voient à l’écran,  le port du préservatif est super important.

Qu’as-tu tourné comme films en 2007 ?

J'étais sous contrat d'exclusivité et j'ai tourné dans deux films dont Oksana l'Expérience où je me suis beaucoup investie puisque je me suis occupée de mettre à disposition les décors et les hébergements des participants. Si je n'ai pas tourné beaucoup, en revanche, j’ai participé à de nombreux salons : Lille, Douai, Clermont-Ferrand, Strasbourg, Toulouse, sans oublier La Louvière et Bruxelles, dont j’étais aussi les marraines, ce qui m’a donné de nombreuses occasions de rencontrer mes fans lors des shows où le public est toujours fantastique mais aussi lors des exhibs dans le salon et séances dédicaces au stand.

Que penses-tu des couples qui tournent dans le porno ?

On en voit de plus en plus depuis Clara Morgane, qui avait basé sa promo sur le fait qu’elle n’avait jamais tourné qu’avec son petit copain. A l’époque, c’était mignon et original mais maintenant c'est devenu trop systèmatique. Je pense que le porno avait un coté transgressif qui a disparu aujourd'hui.

Parle-moi de ton grand projet maintenant, que tu réalises avec Gil Prou…

Oksana : J’ai toujours adoré écrire, mais co-écrire un thriller écologique avec un écrivain était un défi d’une autre dimension.

Gil Prou : nous écrivons ensemble depuis dix-huit mois maintenant, à la manière d’un dessinateur et d’un scénariste ; on échange nos idées, on enrichit à chaque fois le texte tout en ayant chacun notre personnalité et notre façon de refuser les carcans traditionnels, sans oublier ce petit coté « provoc » qui va si bien à Oksana…

Cela nécessite donc une très bonne entente, j’imagine ?

Oksana : Nous avons beaucoup de passions communes, notamment sur les civilisations orientales, la nature, les voyages…

Gil Prou : … le livre nous donné l’occasion de mettre en commun nos goûts en les mettant en scène, tout en respectant nos différences, qui enrichissent cet échange.

Gil Prou (Photo Jeff)

Le travail en commun, dans le thriller, ça consiste en quoi ?

Gil Prou :Et bien on élabore en premier lieu une intrigue jusqu’à ce qu’elle nous paraisse cohérente, on en discute et ensuite, on se partage la tâche, Oksana s’occupant en priorité de la sensualité et des émotions des personnages. Ensuite, tout cela se métamorphose en un premier jet que j’écris, et nous commençons alors d’incessants allers-retours pour modifier le texte, rajouter des parties, en supprimer, etc … jusqu’à ce que le roman fini nous plaise !

A partir de quand avez-vous commencé à chercher des éditeurs ?

Gil Prou : En décembre 2007, et l’édition du thriller devrait être finalisée d’ici quelques mois car une grande maison s’y est intéressée tout de suite ; le second livre, qui est un roman d’aventure, est aujourd’hui fini et également dans les mains des éditeurs.

Oksana : pour le second roman, je cherchais à exprimer ma quête de liberté et mes envies de sortir des stéréotypes en faisant aller le personnage principal au-delà de ses limites, en le faisant explorer des chemins inconnus…

Qu’as-tu envie de démontrer à travers ces livres ?

Oksana : Les gens pensent volontiers qu’une actrice porno ne sait faire que ça ! Et bien moi, je voudrais leur montrer que je sais faire autre chose, et que les deux sont compatibles J’aime le X, j’aime l’aventure et écrire ce livre n’est surtout pas un moyen pour moi de renier ce que je fais en tant qu’actrice. C’est un nouveau défi et une nouvelle aventure … mais en continuant le X !

 - Propos recueillis par Jeff à Paris - Janvier 2008 -

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Franchement, t'arrive-t-il de prendre ton pied lors du tournage d'un film ?

Assez souvent, finalement.

Vraiment, malgré les techniciens, et tout le monde présent sur le plateau comme on peut l'imaginer dans une production VIVID ?

Tu sais, au bout de 5 ans, on ne voit plus les gens qui sont autour .. ils sont devenus invisibles : ils font partie des meubles ! Alors bon ! Si on faisait ce métier sans avoir un peu de plaisir, ça serait le comble, non ??

Avais-tu une actrice comme modèle à tes débuts ?

Une actrice porno ? Non ! D?ailleurs, ça ne risquait pas puisque je ne regardais pas de films pornos. Maintenant, je ne vois plus les films de la même façon : je regarde si c?est bien éclairé, si c?est bien filmé, le cadrage, la meilleure position, le positionnement par rapport à la caméra, bref ! Je n?arrive plus à être une spectatrice lambda?

Quels sont les défauts les plus souvent rencontrés dans le milieu du porno américain ?

... (silence) ... Je n?ai pas d'exemple qui me vienne à l'esprit ; en revanche, je crois que c'est plutôt l?amitié impossible entre les actrices qui peut constituer un manque, même quand on se bouffe la chatte sur un plateau (rires) !

Du fait de jalousies ?

Oui, mais aussi parce qu'il faut sans cesse se battre pour conserver ce que l'on a acquit et la position que l'on a obtenue par son travail ; pour arriver à cela, il faut apprendre à être seule .. et à le rester !

Quel est ton meilleur souvenir dans ton métier ?

D'une façon générale, les spectacles ! J'ai commencé en France au mois de Juin 2007, puis aux USA ensuite où je monte une tournée avec trois filles dont une actrice qui s'appelle Paulina James (NDLR : de Digital Playground). Sinon, en terme de films, j'ai beaucoup de bons souvenirs ... (silence) ... mais je pourrais citer le dernier film de la série "Where the boys aren't" : c'était génial, avec toutes les filles, les costumes, toutes les scènes ... c'est quand même assez rare de tourner des films comme celui-ci.

A l'inverse, ton plus mauvais souvenir ?

Probablement une fois avec un nouvel acteur qui n'arrivait pas à bander ; il devait être trop nerveux ! C'était long, et on a du passer la journée là-dessus (rires) ; on a pu terminer la scène mais très longtemps après l'avoir commencée : j'avais des crampes aux deux poignets, à la machoire, et même à la langue .. (rires) : l'enfer !

Et ce genre de problème ne t'est arrivé qu'une fois ?

Oui, Dieu merci ! Seulement une fois : j'ai eu de la chance !

Quelle est la partenaire que tu as le plus appréciée ?

... hummm ...Briana Banks, je crois, pour son caractère solide : j'aime bien !

Peux-tu nous parler de ton actualité ?

C'est surtout ma tournée avec les danseuses à travers tous les Etats-Unis à partir de fin octobre/début novembre, puis au Canada ensuite. Concernant les films, je ne sais pas ce que VIVID décidera de sortir en France à la rentrée, ni sous quel titre donc je ne sais pas trop quoi te dire ! Mon dernier film, qui vient de sortir aux US, s'appelle « Tease me » ?

Les derniers films que tu as tournés comportent pas mal de dialogues, ce qui nous éloigne des nombreux gonzos que tu as faits ; souhaites-tu que cette tendance s'accentue, et que d'une façon plus générale, les films X deviennent davantage scénarisés, ou bien restes-tu une farouche partisane du gonzo pur et dur ?

Je pense qu'il y a suffisamment de films scénarisés produits aujourd'hui, et qu'il ne devrait pas y en avoir davantage : quand on veut voir un film de cul, on veut surtout du cul, non ? Alors de temps en temps, une chouette histoire, avec des décors et des costumes, c'est bien, mais finalement, le gens zappent vite pour aller directement sur les scènes de cul voir ce qu?ils aiment, et les réalisateurs le savent bien d'ailleurs, puisqu'ils « saucissonnent » le DVD en fonction des scènes de cul, et non des scènes de dialogues ; il faut donc arrêter de faire les hypocrites !

As-tu des projets de réalisation ?

Pas encore. J'ai créé Lanny Barby Productions pour commencer à produire, notamment des canadiennes, mais tout ceci sera prêt d'ici un an.

Pour terminer, que choisirais-tu entre :

Chanel et D&G ?

Dolce, car Chanel, c'est beau mais un peu trop strict.

Amuse-bouche ou tapas ?

Des tapas, pour le fun

Monogame ou polygame ?

Polygame, c'est un minimum (rires) !

Sous-vêtements ou nudité ?

lingerie, pour exciter

Etre un poisson ou être un oiseau ?

Un oiseau, parce que je préfère être libre au-dessus, plutôt qu'au dessous !

Une moto ou un 4x4 ?

Un 4x4 : je risque de me casser la figure en moto !

Une soirée feu de cheminée ou night club ?

Night club, même si c'est un feu de bois dans un chalet au Canada (rires) !!

Pour une soirée, une fille ou un garçon ?

Un garçon parce que j?aime me faire défoncer !

Pink Floyd ou Robert Charlebois ?

Les deux !

Sado ou maso ?

Je choisirais plutôt sado..

Lanny et Jojo, le patron du Chateau d'Aphrodite

Gris ou crème ?

Crème, parce que je n'aime pas le gris

Pour passer une soirée, deux femmes ou deux hommes ?

Deux hommes, et des vrais (rires) !!

Gode ou doigts ?

Gode, mais au pluriel aussi (rires) !

Lionne ou tigresse ?

Tigresse, pour de meilleures griffes 

Cigale ou fourmi ?

Plutôt fourmi, même si je dépense bien !

Douce ou impudique ?

Douce

Naturelle ou sophistiquée ?

Naturelle, car c'est mon style

Soirée romantique soft, ou plutôt hard ?

Hard, sans hésiter !

Amoureuse ou libre ?

Amoureuse, mais ... le temps que ça durera !

 Merci Lanny, et bon retour!

Propos recueillis par Jeff en Juillet 2007

Combien de fois baises-tu par semaine ?

En ce moment, hélas ! pas beaucoup car nous n'habitons pas ensemble avec mon copain, et comme je ne vais pas voir ailleurs, c'est un peu le désert en ce moment. Mais quand nous sommes ensemble, 1 fois par jour, c'est bien, 2 fois, voire 3 fois aussi, mais il faut quand même le temps de faire autre chose …(rires) !  

C'était pour le site MMM100.net (de KEMACO) ; ça s'est très bien passé, et l'équipe était très restreinte : l'acteur, quelqu'un pour filmer et moi ! Pour ma première scène, c'était bien, plus intime ; j'avais moins de pression .. mais ça n'a pas duré puisque pour le film qui suivait, il y avait le cadreur, le photographe, le maquilleur, le preneur de son, le propriétaire de l'appartement, les producteurs, sans oublier l'acteur, bref ! plein de gens, mais quand je suis dans la scène, j'arrive à zapper tout le monde qui est autour, sauf le réalisateur, bien entendu.

… (silence) … peut-être la fausse double, avec mon copain et un gode

Certains pensent que les actrices qui disent ça sont des menteuses … mais il n'empêche que ça m'est arrivé souvent de prendre du plaisir, et en tout cas, ça ne m'est jamais arrivé de m'ennuyer ou de trouver cela désagréable ; je dirais même que parfois, c'était vraiment bien !

Le problème, en fait, c'est que c'est parfois en plein moment agréable qu'il faut changer de position, ou arrêter.. mais bon ! il y a pire comme situation (rires) !

La levrette, si le partenaire est « compatible », et le missionnaire, dans une version un peu améliorée !

Eh bien ça peut être désagréable, voire faire mal, si le mec est trop grand la bonne position peut-être dure à tenir pour lui, ou si sa bite est trop longue, par exemple.

Tous les jours au moins une fois avec la visio…mais je préfère que cela soit quelqu'un ou quelq'une qui me caresse !

Je n'en ai jamais eu beaucoup … A une époque, je voulais m'envoyer en l'air dans un train, mais c'est sur le moment qu'il aurait fallu pouvoir le faire …

Même si ce n'est pas ce que l'on entend le plus en général, je trouve que c'est un métier dans lequel les femmes sont respectées, et qui me donne la liberté de travailler avec qui je veux, quand je veux, d'accepter ou non ce qui est proposé, ce qui est un luxe rare de nos jours !

Un autre grand avantage de ce métier, et non des moindres, c'est de pouvoir rencontrer des gens.

D'aimer le sexe en premier lieu ! Si on ne l'aime pas plus que ça, on ne continue pas longtemps à faire ce métier. Ensuite d'être à l'heure et d'être à l'écoute des autres, notamment quand les autres, c'est … le réalisateur (rires) !