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Vendredi 21 septembre 5 21 /09 /Sep 20:05


Gardes-tu un souvenir particulier de ta première pipe ?

... (silence) ... Franchement, non (rires)!

C'était avant ou après la première fois où tu as baisé ?

Je pense que ça devait être après ... mais surement pas longtemps après !!

Quels conseils pourrais-tu donner à une femme qui voudrait se perfectionner dans les fellations ?

Il faut qu'elle sache que chaque homme aime se faire sucer de façon différente ; il ne faut donc pas qu'elle se fie à une technique précise du genre « moi je sais sucer : tu vas voir ce que tu vas voir » (rires) car chaque mec a des envies différentes, et ces envies peuvent même évoluer pour un même mec à différents moments d'une journée. Il faut donc qu'elle soit très à l'écoute de son partenaire, et qu'elle teste différentes façons de le sucer, le lêcher ou le mordiller pour voir comment il réagit.

Je lui conseillerais même d'en parler avec lui avant pour mieux connaître à l'avance ce qu'il aime : c'est bon parce que ça excite les deux partenaires avant de passer à l'acte !

Et est-ce que tu as un truc pour avaler ?

Non, je n'ai pas de truc, et je ne sais pas s'il en existe ! J'avale sans filet (rires) !! Et comme les mecs n'ont pas tous le même goût, c'est une surprise à chaque fois ! Je recommanderai juste que le mec ne mange pas du poisson avant, car ça donne mauvais goût au sperme !
Par Jeff - Publié dans : Fiche technique Fellation
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Vendredi 21 septembre 5 21 /09 /Sep 00:16
N'oubliez pas dimanche 23 septembre :
ANNIVERSAIRE DE SABRINA RICCI!
 
Photo X
BON ANNIVERSAIRE SABRINA !
Par Jeff - Publié dans : ANNIVERSAIRES
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Jeudi 20 septembre 4 20 /09 /Sep 00:01

Voici ce qui peut arriver quand une jeune femme blonde prend les mots au pied de la lettre ... !

Humour Blondes - La Chatte
Vidéo envoyée par eus-stache

Si la vidéo ne marche pas, vous pouvez cliquer sur ce lien.

Par Jeff - Publié dans : HUMOUR
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Mercredi 19 septembre 3 19 /09 /Sep 00:01

Pratiquais-tu la sodo ou la double pénétration avant de faire du X ?

La sodo oui, mais pas la double pénétration : ça m'était arrivé de sortir avec 2 mecs en même temps mais .. sans qu'ils le sachent respectivement (rires) ! Ils étaient trop jaloux ! C'est d'ailleurs toujours vrai : je fais ça au cinéma, mais pas dans la vie privée.

As-tu des conseils particuliers à donner à une fille qui voudrait essayer la sodomie avec son copain ?

Il faut bien être préparée et ne pas faire ça à la « hussarde » (rires) ! Mais surtout, il faut en avoir envie et être relax, ne pas uniquement le faire pour faire plaisir.

Et faut-il que le partenaire bande dur, ou pas trop ?

Il faut qu'il bande dur : ça aide (rires) ! Blague mise à part, il faut qu'il bande bien pour pouvoir pénétrer doucement mais surement ; ensuite, ça vient tout seul ... si la fille en a envie ! Et elle commencera à vraiment prendre son pied la deuxième ou la troisième fois !

Et tu prends réellement du plaisir avec la sodomie ?

Oui, sans hésitation .. et je ne suis pas la seule (rires) ! Rien n'empêche de se caresser en même temps, pour intensifier la sensation.

Par Jeff - Publié dans : Fiche technique Sodo
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Lundi 17 septembre 1 17 /09 /Sep 10:00




Incroyable mais vrai : sexyreport se décerne le carton rouge de la semaine, alors que l'actualité, où les réactions des gens, donneraient pourtant de belles opportunités d'en décerner à d'autres! Pourquoi cette décision?

Parce que le site a oublié de vous préciser plein de choses depuis la rentrée, et que cette négligence est tout à fait coupable vis à vis de vous. On est donc en plein dans le rationnel et la philisophie des cartons rouges hebdomadaires! Quant aux autres candidats potentiels, de toutes façons, il y en aura pour tout le monde, comme on dit ...!

Premier point important :


Le site a dépassé le cap des 100.000 pages lues fin aôut, tout comme  le cap des 15.000 visiteurs uniques, et cela, après à peine 6 mois d'existence, ce qui en fait un exemple d'implantation réussie : sur plus de 590.000 blogs gérés par Over-blog, sexyreport figure maintenant parmi les 100 blogs les plus consultés, et ce, toutes catégories confondues! De plus, son blog rank lui permet d'accéder au niveau Privilège, ce qui est exceptionnel pour un site dédié aux adultes!


BRAVO DONC A VOUS TOUTES ET A VOUS TOUS DE NOUS AVOIR SOUTENUS ET AIDES DEPUIS LA CREATION DU SITE
sans vous, nous n'en serions pas là  !


Deuxième point important :


Pour faire face au développement du site, et répondre aux nombreuses demandes émanant de nos lecteurs et lectrices, il a été décidé d'étoffer notre offre depuis la rentrée en créant des services parallèles dédiés à la promotion du monde hot; ceux-ci commencent à peine à exister, mais sexyreport aurait également dû vous en informer plus tôt : l'erreur va donc être réparée !

Création de deux sites photos dédiés à la promotion des artistes du monde hot :

www.sexyreport.bookfoto.com
pour les photos soft et érotiques


www.sexyreport.book2charme
pour les photos hard


Il nous était souvent demandé en effet d'illustrer nos propos par des images, voire de créér une rubrique spécifique destinée à la promotion de jeunes artistes : ces deux sites répondent donc dorénavant à ces objectifs.

En plus de ces deux sites dédiés à la photo, sexyreport a créé une page sur My Space afin d'élargir son audience en ne dépendant pas de la même plate-forme d'hébergement :



Cet espace, créé la semaine dernière et appelé à devenir rapidement bilingue du fait des connaissances que l'équipe de sexyreport a aux Etats-Unis, permettra d'élargir la promotion des artistes francophones à une audience plus internationale, dont notamment le Canada et les Etats-Unis. A l'inverse, cette page permettra également à nos amis outre-atlantique de communiquer plus directement vers une audience francophone, notamment dans le cadre de la promotion de nouveaux artistes. En allant sur cette page, vous pourrez voir que de nombreux artistes et de nombreuses personnalités du monde hot ont apporté leur soutien à notre site, et ce n'est pas fini : the story goes on, comme on dit là-bas !!. Du reste, Sexyreport a déjà été invité au salon de Los Angeles du 21/23 septembre 2007, invitation à laquelle il ne pourra pas se rendre faute de temps, mais en revanche sera présent au salon de Las vegas en janvier 2008, peut-être même avec une ou deux actrices françaises invitées, mais chut ! C'est encore un secret... ! D'ici là, sexyreport se sera rendu à plusieurs autres salons, dont notamment celui de Genève à la fin du mois de septembre. Tout ceci fera l'objet de reportages complets, bien sur.

Autre point, création d'une boîte mail spécifique :

sexyreport@hotmail.fr

Cette adresse mail, gérée cette fois-ci par microsoft, est destinée à recueillir vos suggestions, vos demandes de parutions de photos, vos demandes de réalisation de photos ou de films/reportages ou toute autre demande concernant votre promotion ou la promotion d'artistes touchant le monde hot.

Il est à préciser que tous les services offerts par sexyreport sont gratuits, y compris la réalisation éventuelle de photos destinées à illustrer les reportages, ou même les dossiers d'artistes figurant sur les nouveaux sites photos.

Cette offre permet de renforcer gratuitement le référencement de vos blogs ou de vos sites hot sur les principaux moteurs de recherche grace aux liens qui sont créés sur différentes plates-formes d'hébergement entre nos sites, et cela, que vous soyez petits ou gros !



Dernier point important :


Sexyreport tient à présenter ses excuses à deux personnes qui lui ont consacré du temps en acceptant d'être interviewées, mais dont les interviews n'ont pas été publiées du fait de problèmes techniques (perte de données informatiques : merci Sony France pour l'incompétence du SAV Pro) : LIZA DEL SIERRA, dont la gentillesse n'avait eu d'égal que la patience pour l'interview qu'elle m'avait accordée fin août 2007, et Nicolas de SINEPLEX Europe, dont l'interview était destinée à illustrer un métier hot : l'importation et a distribution de DVD pour adultes en France. D'une façon ou d'une autre, sexyreport trouvera un moyen de se faire pardonner auprès d'eux!

Voilà donc les nouvelles du site, et vous pouvez constater qu'il y avait plusieurs raisons de sanctionner sexyreport, notamment pour l'oubli d'informations importantes qui vous étaient destinées : l'étourderie est réparée !
Par Jeff - Publié dans : CARTONS ROUGES !
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Dimanche 16 septembre 7 16 /09 /Sep 00:34
 

Te considères-tu comme une spécialiste de la pipe ?

Sans hésiter : OUI (rires) ! Il faut demander aux acteurs…

Quels conseils pourrais-tu donner pour faire une pipe d'enfer ?

Quand on me fait un compliment là-dessus, je dis toujours que c'est parce que j'aime ça, et c'est vrai que ça aide (rires) ! J'ai pas vraiment de conseils techniques à donner car j'aime bien varier, ou faire des gorges profondes, ce qui n'est pas conseillé au début (rires). Cela étant, je ne considère pas qu'une fille qui fait des gorges profondes est une bonne suceuse ; elle répond juste à un fantasme de mec ! En revanche, il faut faire attention avec les dents, bien sur, et beaucoup mouiller en salivant ou en crachant.

Et que fais-tu du sperme ? Tu avales, tu n'avales pas ?

 

Tout dépend de qui est le sperme (rires) ! Plaisanterie mise à part, en général, il faut recracher le sperme pour le spectacle à l'écran, et donc le « problème » ne se pose pas.

Mais il y a de plus en plus de productions américaines dans lesquelles au contraire, l'actrice doit montrer qu'elle a le sperme dans la bouche, puis elle l'avale et ouvre sa bouche pour bien montrer qu'elle l'a vraiment avalé… Si on te le demandait, tu le ferais ?

Oui. Surtout si c'est avec Michael Cherrito (rires) ! J'avale tout dans ce cas …(rires) !

As-tu une astuce pour avaler ?

Non : j'avale !

Est-ce que tous les mecs ont le même goût ?

Michael a bon goût, par exemple, et il mange beaucoup d'oignons (rires) !! Sinon, les mecs ont tous des goûts différents, et le goût peut même varier chez un même mec d'une fois sur l'autre.

 

Te souviens-tu de ta première pipe ?

… (silence) …Non, je ne me la rappelle pas ! C'était sûrement avec le même copain que la première fois tout court… mais je ne suis pas sure !

- Propos recueillis par Jeff le 6 août 2007 à Paris -

Par Jeff - Publié dans : Fiche technique Fellation
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Vendredi 14 septembre 5 14 /09 /Sep 00:01

Comment se passe un casting de comédiens et de comédiennes ? Que leur demandez-vous ?

C’est un petit microcosme. En général, je les connais, et lorsque j’écris un scénario, tel rôle est souvent écrit pour tel ou tel acteur ou actrice, et si ce n’est pas le cas, j’adapte le rôle.

Et le casting, alors ?

Ce n’est pas véritablement un casting puisque le choix est fait au préalable en fonction de l’adéquation entre la personnalité de l’acteur et celle du rôle à tenir. Je les rencontre, je leur explique le rôle et je leur donne le scénario à lire. Il n’y a que les actrices étrangères, notamment d’Europe de l’Est que je choisis sur photos. Parce que c’est plus compliqué de les rencontrer.

Que se passe-t-il après le casting ?

Il devrait y avoir une étape très importante, que je n’arrive quasiment jamais à organiser : celle de la lecture du scénario, pour laquelle théoriquement tous les protagonistes devraient être rassemblés. L’objectif de cette étape est de soulever et discuter tous les points épineux d’interprétation, de mettre en avant les ressorts dramatiques et psychologiques des personnages, etc … Cela permettrait au tournage de se passer de façon beaucoup plus fluide, d’avoir soulevé tous les problèmes avant, d’avoir évoqué tous les questionnements sur les personnages ou le récit … c’est mon grand regret de n’avoir jamais réussi à organiser cette lecture avant le tournage d’un film X, faute de disponibilité de la part des acteurs. Il n’y a que pour « Propriété privée » que cette réunion a pu avoir lieu, Tiffany, Nina et Axelle s’étant prêtées au jeu. Et dans une moindre mesure pour « Le démon » puisque j’avais réussi à rencontrer séparément les différents interprètes avant le tournage. Sinon il faut préparer le tournage, trouver les décors, les accessoires, penser aux costumes, aux choix de lumière, établir un plan de travail, organiser le tournage, l’hébergement, la bouffe… Faire en sorte de travailler dans de bonnes conditions, ce qui garantira une meilleure synergie. Et puis tourner.

Que pensez-vous de cette tendance actuelle des couples qui font du porno, souvent en restant fidèles à leur partenaire ?

Certains, comme Stella Delcroix et Cruz, avec lesquels je viens de travailler et qui sont adorables, sont totalement indépendants l’un de l’autre et ne posent aucune difficulté. Mon avis c’est que Clara Morgane, en ne tournant quasiment qu’avec Greg Centauro, a écoeuré un certain nombre de hardeuses qui se sont dit : « Merde ! Elle ne prend pas de risque ; elle ne tourne qu’avec son mec, etc .. ». Mon point de vue là-dessus, certes un peu radical, est que pour certaines filles, ne tourner qu’avec son mec permet d’éviter de plonger dans le X : c’est faire du X sans le faire à fond… Bon, l’autre problématique c’est : « est-ce que le mec sera performant » ? Cela dit, avec Andrea Moranti et Terri Summers, dans « Eloge de la chair », ça s’est très bien passé. Mais ils étaient tous les deux des pointures dans ce métier avant de se mettre ensemble. Et là, pour faire une scène, ça devient intéressant, parce qu’en plus d’avoir du bon hard, on a de l’amour, du vrai amour. Comme en témoigne la scène qu’ils m’ont offertes dans « Eloge ».

Techniquement, est-ce vous qui décidez de la taille de l’équipe de tournage ?

En général, je travaille avec un ingénieur du son et un assistant. Pour « Le sanctuaire », nous avons eu aussi un accessoiriste qui s’occupait des effets spéciaux et des décors. Et un stagiaire à la mise en scène qui filait un coup de main.

Vous ne citez pas de cameraman ?

Non, car c’est moi qui cadre et qui fais la lumière. De toute façon, je tiens à garder une équipe réduite pour plus d’intimité, ce qui permet aussi d’avoir un rapport plus direct avec les gens que l’on dirige.

Votre conception de l’art pornographique comporte un certain niveau d’exigence : regardez-vous ce que font les autres réalisateurs, et leurs productions correspondent-elles à votre exigence ?

Non, je regarde peu les productions des autres.

Pourquoi ?

Parce que je passe déjà une grande partie de ma vie dans le hard à faire mes films ; je ne vais pas en plus y consacrer mes loisirs. De temps en temps, je regarde ce qui passe sur Canal pour voir quel genre de films ils diffusent, mais je les trouve très souvent nuls. L’histoire reste un prétexte à enfiler des scènes de baise totalement ineptes, sans souci de sens ni d’esthétique. Bon, parfois je craque pour un DVD américain. J’ai vu récemment un magnifique Michaël Ninn.

Le genre amateur ou les gonzos correspondent-il à de l’art, ainsi que vous l’évoquez sur votre site ?

Ça n’en fait pas partie. Pour moi, ce sont des enregistrements de scènes de sexe qui veulent donner l’illusion que c’est du vrai sexe, alors que c’est du faux sexe, et qui s’adressent à un public qui va plus fantasmer qu’être excité par les images qu’il va voir. Le porno, à la base, c’est du faux sexe : on baise pour la caméra, on prend des positions en fonction de la caméra. Mais, et c’est le paradoxe auquel on arrive aujourd’hui, et qui montre le succès du porno et sa sphère d’influence, cette façon de baiser est reprise par les générations qui arrivent, qui baisent comme dans des films porno : c’est la perversion du système qui fait que le porno, finalement, imprime sa marque sur la sexualité. A côté de ça, il y a une frange « artistique » de la pornographie dans laquelle je me retrouve plus, comme les travaux de John Leslie, Paul Thomas, Michael Ninn, Andrew Blake, qui sont à la recherche, en tout cas c‘est comme  ça que je le ressens, d’une certaine vérité de la féminité dans sa part sexuelle… Mais aujourd’hui, c’est une frange très minoritaire, parce que le marché en a décidé autrement.

N’y a-t-il pas un gap entre vos exigences esthétique et dramatique, et les obligations de plaire aux clients, qui demandent souvent du hard pur et dur (ex : gonzo) ?

Je ne sais pas. Il est certain qu’une partie du public souhaite du hard pur et dur, mais je pense qu’une autre partie est tout à fait réceptive à l’esthétisme, ou aux films qui racontent une histoire. Et de toute façon, les deux sont conciliables : on peut raconter une histoire dans laquelle le sexe soit extrême. Ou faire du gonzo très hard sans pour autant avilir les actrices. A moins de considérer que le hard pur et dur ne soit ni plus ni moins qu’un exercice de dégradation de la femme, en poussant la défonce de plus en plus loin, avce ces nanas qui se prennent quatre bites en même temps, se font gifler ou cracher dessus. Sans parler de comment on est parvenu à les convaincre. L’argent, la drogue, le chantage…

Est-ce que l’art pornographique existe, et est-ce que la pornographie n’a finalement pas d’autres buts que de faire se masturber les hommes ?

C’est une bonne question. Si c’est le cas, on ne peut pas parler d’art pornographique. Moi, il m’est arrivé de voir des films pornos sans me masturber, simplement parce que j’étais fasciné par la beauté d’une fille, ou la beauté d’une scène, sans éprouver le besoin de me masturber. Et puis en même temps, est-ce qu’il faut écouter le public ? Bien souvent, si on l’écoute, on va vers les choses les plus simples, les plus faciles, les plus rapidement consommables. Si on veut faire quelque chose qui dure dans le temps, il faut plutôt s’écouter soi-même.

Trouvez-vous que la répartition entre gonzo et films à scénario soit heureuse dans la production d’aujourd’hui ?

Ça ne peut pas être aussi simple. Il y a du bon et du mauvais partout, mais il faut reconnaître qu’en terme de proportions, c’est assez déséquilibré.

C’est quoi, un bon gonzo ?

Une approche originale de la représentation, une certaine intensité sexuelle, un sens de la mise en scène, une façon d’amener la scène et de la faire vivre, un sens du cadrage.

Quels sont vos souhaits à ce niveau ? Souhaiteriez-vous tourner plus de films scénarisés ?

Je souhaiterais tourner plus, tout court ! Gonzos ou films scénarisés, peu importe. Mais il existe une certaine morosité aujourd’hui en France dans la production de films…







Liza Del Sierra (Le démon)Tiffany Hopkins & Nina Roberts (Propriété privée)

Avez-vous songé à travailler à l’étranger ?

J’y pense, même si tout n’est pas rose sous d’autres cieux. Mais il n’y a pas que la morosité comme critère, il y a aussi les filles : regardez aux Etats-Unis la quantité d’actrices ; la variété de belles filles sexuellement libérées est autrement plus dense qu’en France ! Et puis en France, le porno pâtit d’une mauvaise image, et il faut reconnaître que ce n’est pas toujours facile d’y gagner correctement sa vie.

Considérez-vous votre métier comme un engagement artistique ou politique ?

J’ai eu ce fantasme là ; aujourd’hui, je ne sais pas. L’engagement politique, je l’avais au début car je voulais montrer qu’il était possible de faire un vrai film de cinéma dans un genre sale, ce qui était effectivement une approche politique, parce que le cinéma français me semblait à cette époque (et aujourd’hui encore) peu intéressant, très ronronnant, sans vrai enjeu artistique. Je pensais que l’on pouvait donner cette dimension-là à un genre sale. Maintenant aujourd’hui je crois que je me suis fourvoyé, car c’est très compliqué, beaucoup plus compliqué que je ne le pensais à l’époque, et pour beaucoup de raisons. « Propriété privée » est un film avec une réelle dimension artistique et cinématographique ; mais je ne pense pas que cela soit le cas de tous mes films. « Le Démon » me laisse un sentiment mitigé aujourd’hui, je pense que c’est un OVNI. « Wendy » s’approche d’un film de cinéma, parce qu’il traite d’un sujet hautement cinématographique, la soumission, et s’attache à suivre le parcours d’un personnage. « Eloge de la chair », par contre, est très réussi en tant que film pornographique ; en revanche la dimension du cinéma y est moins présente…

En fait, il y a beaucoup d’embûches indépassables propres au genre et à ce qu’en attendent les acteurs économiques (producteurs, éditeurs, diffuseurs) : le jeu des comédiens, le formatage très précis des films, le cahier des charges comprenant un certain nombre de scènes, de prestations, etc… Par exemple j’avais envie de réaliser un film avec seulement cinq personnages, sans aucune bimbo, et qui se déroulerait sur une nuit dans un décor unique. Mais voilà, personne ne financera ça : pas assez de scènes, pas assez de filles…

Quels sont vos projets ?

Rien de concret pour l’instant. J’ai des projets, mais ils sont tous à la recherche de financement.

Allez-vous dans les salons érotiques ?

Quasiment jamais. Il faudrait qu’un producteur me demande d’y aller, ou bien que j’aie des rendez-vous spécifiques pour que je m’y déplace… En même temps, un salon comme celui de Barcelone est fascinant d’un point de vue sociologique, en tout cas vu des coulisses…

On ne vous verra pas à Genève, alors ?

Non, il n’est pas prévu que j’y aille.




------------ FIN ------------

 

Propos recueillis par Jeff le 30 juillet 2007


Pour aller sur le site de Jack Tyler, il faut cliquer ici !

Et pour avoir des informations complémentaires sur Jack, ou lire les chroniques de ses films, c'est par ici

Par Jeff - Publié dans : LES METIERS "HOT"
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Jeudi 13 septembre 4 13 /09 /Sep 00:01
Hormis Ovidie et Sabrina Ricci, toutes deux anciennes actrices porno reconverties avec succès dans la réalisation de films X, je n'avais pas encore eu l'occasion d'interviewer un réalisateur de pure souche n'ayant jamais été acteur, et encore moins hardeur. Un nom s'imposait naturellement : le talentueux Jack Tyler. Notre rendez-vous eut lieu à la brasserie du Terminus Nord à Paris, fin juillet. Instructif et passionnant. Compte rendu d'un entretien sans ambages ni censure.

 

Comme vous n'êtes pas américain, pouvez-vous m'expliquer d'où vous vient votre patronyme Jack Tyler ?

Ça vient du film « Fight Club », dans lequel les deux personnages principaux s'appellent Jack et Tyler, et ne font, en fait, qu'un seul et même personnage. Je suis un grand fan de l'auteur du livre (NDLR : Chuck Palahniuk).

Le livre prône aussi un certain retour au naturel : c'est un thème qui vous touche ?

Oui, un retour à un état de relation entre les êtres plus primitif, interprété dans le bouquin comme plus sain pour l'homme, mais en même temps apocalyptique.

Avez-vous passé toute votre vie dans le cinéma ?

Je voulais faire du cinéma depuis l'age de 12 ans. J'ai eu un parcours de réalisateur dans le cinéma traditionnel avant de faire du porno. J'ai aussi travaillé pour la télé. J'ai réalisé un long métrage il y a maintenant 7 ans, qui n'a malheureusement pas très bien marché. C'est ensuite que je me suis tourné vers le X.

Vous avez fait un passage dans le soft, ou directement dans le X ?

J'ai toujours regardé des films hard, parce que ça m'intéressait en tant que genre cinématographique, et pas seulement en terme d'excitation et de masturbation. Puis il s'est trouvé que j'ai eu à réaliser des téléfilms érotiques. Mais j'ai trouvé ça un peu frustrant car très formaté, les histoires étaient un peu stupides, et les actrices étant des hardeuses, elles devaient se refréner. Lorsque je dirigeais des scènes d'amour, je regrettais de ne pas aller jusqu'au bout, de ne pas filmer ça pour de vrai ; la limite me semblait facile à franchir. Peu de temps après j'ai rencontré Henri Gigoux, responsable des programmes adultes à Canal Plus. Il s'est montré intéressé par mon approche du film pornographique dans le sens où je voulais l'inscrire dans le cinéma comme un genre à part entière dédié à la représentation du désir et de la sexualité. C'est ainsi que j'ai produit et réalisé, en même temps que des programmes érotiques, mes deux premiers films pornographiques ; le premier s'appelle « Prague experiment », et va sortir en DVD chez VCom en septembre car il n'avait pas été édité jusque là, et le second c'est « Propriété privée », mon premier film X scénarisé, avec Nina Roberts, Axelle Mugler et Tiffany Hopkins. Ces deux films datent de 2004.

Et ensuite ?

Et bien on m'a sollicité un an plus tard pour faire « Eloge de la chair », et puis ça s'est enchaîné.

Aujourd?hui, vous ne travaillez plus que dans le X ?

Oui, et de toute façon, il n'y a quasiment plus de production de films érotiques en France, sauf quelques petits budgets à destination du câble. Alors que lorsque M6 produisait un film érotique, le budget était conséquent.

C'est-à-dire ?

De l'ordre du million de francs, ce qui restait bien en deçà d'un budget moyen de téléfilm normal ou à fortiori d'un long métrage cinéma, mais ça permettait de travailler dans de bonnes conditions.

Est-ce un budget comparable qui existe pour un film X scénarisé ?

Non, c'est beaucoup plus faible. Un film X scénarisé dit à gros budget coûte la plupart du temps entre 50 et 100.000 euros.

Vous avez tourné des gonzos ?

Oui, j'ai tourné en 2006 deux gonzos pour Colmax, et mon premier film, « Prague experiment », s'apparente à du gonzo.

Quel en est le budget en France ?

Je dirais entre 10 et 15.000 euros, mais certains tournent pour moins ; cela dépend comment on paye les gens. Certains films peuvent coûter beaucoup moins chers si, par exemple, une actrice est payée 100 euros pour faire sa scène. Pour ma part, j?aime bien que les gens soient traités correctement.

Quelles différences y a-t-il entre la rémunération d'un acteur et d'une actrice porno?

L'acteur a un tarif fixe à la scène, alors que l'actrice est rémunérée en fonction de la prestation demandée ; personnellement, je trouve cela dommage de payer à la scène dans le cas de films scénarisés, car ça privilégie les scènes de baise au détriment des scènes de comédie puisque ces dernières sont payées beaucoup moins cher. Je préfèrerais que les gens soient payés à la journée, mais ce n'est pas dans l'air du temps.

Vous aviez écrit sur votre site web que ce n'était pas forcément une partie de plaisir de travailler avec des filles de l'Est ; le pensez-vous toujours ?

Non, bien au contraire ! J'avais dû écrire cela suite à une mauvaise expérience avec des Hongroises, si mes souvenirs sont exacts, et pour des films érotiques, car elles faisaient la gueule à longueur de journée. En revanche, j'ai eu de très bonnes expériences dans « Eloge de la chair », par exemple. Il ne faut donc pas faire de généralités, d'autant que le très bon et le pas bon existe aussi bien avec des Tchèques qu'avec des Françaises.

Compte tenu de votre goût et de votre talent pour l'écriture (NDLR : Jack Tyler a écrit un livre, que vous pouvez vous procurer sur son site), pourquoi avoir choisi la réalisation plutôt que l'écriture de scénarios ou de dialogues ?

D'abord j'ai toujours été partagé entre l'écriture et le cinéma. Ensuite un scénario n'existe pas en tant que tel : il n'existe que si le film se fait ; c'est la dure leçon que j'ai apprise dans le cinéma traditionnel. En France, il y a une tradition très forte qui fait que bien souvent c'est l'auteur du scénario qui est le réalisateur ; aux Etats-Unis, écrire un scénario est une spécialité à part entière. Je ne dis pas qu'il n'existe pas de scénaristes professionnels en France, mais bien souvent ils deviennent un jour ou l'autre réalisateurs.

On dit souvent qu'il peut y avoir un gap entre le projet du film, et ce qu'il devient après tournage ; est-ce votre expérience ?

Oui, mais ce n'est pas vrai que pour le porno. C'est propre au cinéma. Un film, c'est 1/3 de scénario, 1/3 de tournage, 1/3 de montage ; quand on tourne un film, on déconstruit son scénario, on tourne dans le désordre, on essaye d'être le plus près possible du scénario tout en passant par des sentiers détournés à cause de la technique, de la mise en scène, des contraintes de décor, de lumière, du jeu des comédiens, du travail avec eux qui influe sur l?écriture du personnage, la réécriture des dialogues, etc .. Donc le tournage livre une interprétation du scénario, qui sera à nouveau déconstruite lors du montage du film pour qu'il soit le plus proche possible du scénario tout en modifiant certaines séquences, privilégiant certains personnages parce que le jeu d'un tel aura été meilleur que le jeu de tel autre, etc, etc . C'est un processus très long et très complexe.

Le décalage entre ce qui était prévu et ce qui est réalisé ne vous frustre pas ?

Non, parce que je suis très adepte d'un cinéma de l'urgence, presque un cinéma vérité, donc les aléas d'un tournage ne me dérangent pas ; j'arrive à les contourner, voire à les exploiter. C'est un exercice fort stimulant.

Quand vous tournez un film scénarisé, vous commencez par tourner quoi ? Les scènes hard ?

Non, j'applique la méthode du cinéma traditionnel en tournant par décor, et en fonction de la présence des comédiens : on ne va pas faire venir quelqu'un 6 jours si on ne tourne avec cette personne que deux jours... C'est aussi pour cette raison que l'on tourne souvent dans le désordre. Sinon, dans le porno, on essaye de ne pas tourner 4 scènes hard par jour, tout au moins dans les films scénarisés ; il m'arrive même parfois de ne pas en tourner une pendant une journée complète !

Pourtant, un film X est en général tourné en seulement 3 ou 4 jours ; c'est un luxe que de ne pas tourner de scène hard pendant une journée complète?

C'est vrai que bien souvent, un film X est tourné en 4 jours, mais j'ai de la chance car mes tournages durent 8 à 10 jours (NDLR : 8 jours pour « Le sanctuaire », 10 jours pour « Eloge de la chair » et « Le démon »), ce qui laisse le temps de bien travailler.

Donc aujourd'hui, vous ne faites plus de films comportant une version soft et une version hard ?

Si, la télé m'en demande, et mon producteur aussi ; je réalise donc les deux versions au montage.
 
Tenez-vous compte de la future version soft lorsque vous filmez ?

Oui, car c'est moi qui cadre et quand je suis en train de tourner, je sais quels cadrages iront dans la version soft, et quels autres iront dans la version hard ; cela dit, tous les films ne s'y prêtent pas, tous les tournages ne s'y prêtent pas non plus et certaines versions érotiques sont plus ou moins réussies.

Par exemple ?

La version érotique « d'Eloge de la chair » n'est pas géniale, alors que celle du « Démon » tient super bien la route. Les sujets s'y prêtent donc plus ou moins.

Mais à la base, il s'agit toujours de faire un film X ?

Oui, bien sûr.

Pour quelle raison le X est-il privilégié?

Parce que c'est ce que je préfère réaliser, à titre personnel, et que, d'un point de vue économique, le film X qui passe sur Canal + est bien plus rentable que sa version érotique.

Une fois que vous avez écrit un scénario, concrètement, que faites-vous ? La chasse aux producteurs ?

Jusqu'à aujourd?hui, non, parce que j'ai tissé des liens étroits avec la société V Communications depuis 2005, qui me commande des films.

Vous avez un contrat avec eux ?

Non, je n'en ai pas.

Parmi les réalisateurs de films hard scénarisés, il y a peu de concurrence, finalement ?

Je ne sais pas. Vous savez, j'habite à la campagne et je côtoie très peu ce milieu ; je suis en contact régulier avec des acteurs et des actrices qui, pour certains, sont devenus des gens assez proches, voire des amis, mais je n'ai pas l'occasion de rencontrer d'autres réalisateurs ou d'échanger avec eux. J'ai le sentiment que nos styles sont assez différents, alors je n'ai pas l'impression qu'il y ait réellement concurrence. Hervé Bodilis ou Yannick Perrrin par exemple, font de bons films, mais ça ne ressemble pas à ce que je fais, et c'est tant mieux.

S'agissant de la vie privée, vous êtes marié, avez trois enfants. N'est-ce pas dur de concilier votre activité professionnelle avec la famille ?

Ce n'est pas inconciliable. Je n'ai jamais pensé que cela pouvait poser problème, étant entendu que personne de ma famille n'est mêlé ni aux tournages, ni au montage. Mes enfants sont au courant que je réalise des films porno, et alors ? La sexualité fait partie de la vie, et de son apprentissage, ça ne fera pas forcément d'eux des débauchés ou des violeurs en série. Quant à ma femme, elle connaissait l'intérêt que je portais à la pornographie depuis longtemps, et dès lors que je ne couche pas avec des actrices et que je m'épanouis dans mon travail, et que l'on peut en vivre, je ne vois pas pourquoi cela poserait problème? En tout cas un problème spécifique aux films X : car bien sûr parfois il y a les emplois du temps compliqués, les absences lors des tournages, les relations privilégiées avec les actrices, mais tout cela se rencontre aussi dans le cinéma traditionnel.

Avez-vous tourné dans vos films ?

Comme hardeur ? Jamais, Dieu merci ! Du reste, je ne suis pas suffisamment bien membré pour faire ce métier, qui est par ailleurs un métier extrêmement difficile.

Si  rien ne vous prédestinait à travailler dans le milieu du X, étiez-vous au moins libertin ?

Pas du tout. J'entretenais et continue à entretenir avec les films X un rapport de fascination pour la représentation de la sexualité, c'est tout? Tout le reste chez moi est conventionnel.

Parlons un peu de votre filmographie maintenant ; entre « Propriété privée » et « Le Démon », il s'est écoulé deux ans : qu'avez-vous fait durant ces deux ans ?

En fait, en 2004 et 2005 j'ai passé beaucoup de temps sur ma station de montage, car j'avais un certain nombre de programmes érotiques à livrer en plus de mes deux films hard. Et puis il y a eu le tournage de « Eloge de la chair » en décembre 2005, avec la sortie du film en mars 2006. Puis les deux gonzo que j'ai réalisé pour Colmax, ensuite « Ma nuit chez Eve » produit par V.com que j'ai tourné en aout 2006 et qui est sorti en octobre ; et enfin « le Démon », tourné en octobre et novembre 2006 et sorti en mars 2007. Et puis « Wendy », toujours avec V.Com, tourné en février et sorti en avril 2007.

Donc en moyenne 3 ou 4 mois entre la fin du tournage et la fin du montage du film pour sa commercialisation ?

Oui, ce qui est un délai court, très court même si on le compare au cinéma traditionnel.

Avez-vous tourné en HD ?

Non, pas encore. La HD nécessite plus de rigueur dans la lumière et le cadre, ce n'est pas simple, et occasionne un surcoût difficilement assumable aujourd'hui par la plupart des productions. Si la télé imposait ce format, ça ne se fera pas sans douleur pour la profession.

Concernant « Le sanctuaire », pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

Le tournage s'est terminé fin juin, et je suis actuellement en plein montage ; la sortie du film devrait avoir lieu en octobre 2007.

On parle déjà beaucoup de ce film, qui montrera en outre la première scène de sodo pour Caroline Eden, ou la première scène de partouze pour Tania Ritz .. Vous le confirmez ?

Effectivement, Tania a une scène, au début du film, avec deux autres hommes que son mari (NDLR : Milano) ; quant à Caroline, elle joue le rôle de Gloria, qui est la compagne de Milo, le chef des miliciens, joué par Pascal St James. Vous pouvez consulter le site du film pour en savoir plus : www.lesanctuaire.com

Quelles sont les contraintes que vous avez à gérer avant de faire un film ? Par exemple, vous donne-t-on un scénario en vous disant « voilà ! Je produis ce film et je voudrais que tu le tournes » ??

Ça pourrait se passer comme ça, mais en l'occurrence, ce n'est pas le cas. J'écris mes propres scénarios. Les contraintes, relatives, les plus fréquentes auxquelles j'ai eu à faire face, c'est plutôt dans le choix des actrices, dont certaines peuvent m'être imposées. Il a donc fallu que j'écrive pour elles, ou qu'elles acceptent de figurer dans le film.

Quand vous dites que vous devez écrire pour elles, c'est par exemple changer votre scénario s'il prévoyait une double pénétration, et que l'actrice n'en fait pas ?

Oui, par exemple, mais la performance sexuelle n'est pas primordiale lorsque j'écris un rôle. Ou alors, si ça l'est, je le destine à une actrice dont je connais les aptitudes. En revanche, je tiens compte de ce qui se dégage de l'actrice, de sa personnalité ; du moins de ce que j?en perçois quand je la rencontre. J'écris alors sur mesure ou j'adapte un rôle déjà écrit. « Eloge de la chair », je l'ai écrit pour Helena et Loïc, après les avoir rencontrés.

Et pour « Le Démon » ?

V Com a souhaité qu'Oksana ait le premier rôle, ce qui fut fait, mais le scénario était écrit depuis longtemps et il a été très peu modifié.

Avez-vous des actrices fétiches ?

Vous pensez à Tiffany Hopkins ? Il est vrai que j'ai écrit des rôles spécialement pour elle, car je savais qu'elle pouvait faire beaucoup de choses, pas seulement sur le plan sexuel, mais aussi sur le plan de la comédie, de la psychologie des personnages. En plus d'être une excellente hardeuse, c'était une très bonne comédienne. Je ne me suis toujours pas remis de son départ, même si je lui souhaite tout le bonheur du monde.

Vous avez aussi travaillé avec Nina Roberts, Cynthia Lavigne ... mais elles sont toutes retirées du hard, maintenant. La relève est-elle assurée ?

Je ne sais pas. C'est vrai qu'en France nous manquons de jolies filles qui soient aussi de très bonnes hardeuses. Je veux dire par là qui soient habitées par le sexe. Mais quand même, il y a Cecilia (NDLR : Cécilia Vega), pour qui j'ai écrit chaque rôle qu'elle a interprété dans mes films en utilisant ce qu'elle est réellement dans la vie. Nous nous connaissons bien, nous nous apprécions, je veux dire par là que nous pouvons passer du temps agréable ensemble en dehors d'un plateau de tournage, et du coup nous avons construit une relation de travail privilégiée. Mais Cecilia est un cas à part ; elle fait vraiment ce métier pour le sexe, pour l'explorer encore davantage, et avec une maturité que peu de hardeuses ont.

Que dites-vous aux hardeuses qui, lorsqu'elles pensent à l'après X, se voient à leur tour en train de diriger des acteurs et de réaliser un film X ?

Comme si c'était simple ... Qui l'a fait ? Ovidie, mais Ovidie a un discours, elle a une vision, elle était destinée quelque part à cela ... Ou Sabrina Ricci. Sinon qui d'autre ? Les rares qui s'y sont essayé l'ont fait la plupart du temps en signant un film pour surfer sur leur notoriété. Cela dit, pourquoi pas ?


-Fin de la première partie -


Par Jeff - Publié dans : LES METIERS "HOT"
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Mercredi 12 septembre 3 12 /09 /Sep 00:01

Désolé mesdames, mais voici la preuve que vous êtes obsédées ...

 


Humour : les femmes sont obsédées
Vidéo envoyée par GouRGuS
Si la vidéo ne marche pas, cliquez sur ce lien.
Par Jeff - Publié dans : HUMOUR
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Mardi 11 septembre 2 11 /09 /Sep 00:01

Franchement, t'arrive-t-il de prendre ton pied lors du tournage d'un film ?

Assez souvent, finalement.

Vraiment, malgré les techniciens, et tout le monde présent sur le plateau comme on peut l'imaginer dans une production VIVID ?

Tu sais, au bout de 5 ans, on ne voit plus les gens qui sont autour .. ils sont devenus invisibles : ils font partie des meubles ! Alors bon ! Si on faisait ce métier sans avoir un peu de plaisir, ça serait le comble, non ??

Avais-tu une actrice comme modèle à tes débuts ?

Une actrice porno ? Non ! D?ailleurs, ça ne risquait pas puisque je ne regardais pas de films pornos. Maintenant, je ne vois plus les films de la même façon : je regarde si c?est bien éclairé, si c?est bien filmé, le cadrage, la meilleure position, le positionnement par rapport à la caméra, bref ! Je n?arrive plus à être une spectatrice lambda?

Quels sont les défauts les plus souvent rencontrés dans le milieu du porno américain ?

... (silence) ... Je n?ai pas d'exemple qui me vienne à l'esprit ; en revanche, je crois que c'est plutôt l?amitié impossible entre les actrices qui peut constituer un manque, même quand on se bouffe la chatte sur un plateau (rires) !

Du fait de jalousies ?

Oui, mais aussi parce qu'il faut sans cesse se battre pour conserver ce que l'on a acquit et la position que l'on a obtenue par son travail ; pour arriver à cela, il faut apprendre à être seule .. et à le rester !

Quel est ton meilleur souvenir dans ton métier ?

D'une façon générale, les spectacles ! J'ai commencé en France au mois de Juin 2007, puis aux USA ensuite où je monte une tournée avec trois filles dont une actrice qui s'appelle Paulina James (NDLR : de Digital Playground). Sinon, en terme de films, j'ai beaucoup de bons souvenirs ... (silence) ... mais je pourrais citer le dernier film de la série "Where the boys aren't" : c'était génial, avec toutes les filles, les costumes, toutes les scènes ... c'est quand même assez rare de tourner des films comme celui-ci.

A l'inverse, ton plus mauvais souvenir ?

Probablement une fois avec un nouvel acteur qui n'arrivait pas à bander ; il devait être trop nerveux ! C'était long, et on a du passer la journée là-dessus (rires) ; on a pu terminer la scène mais très longtemps après l'avoir commencée : j'avais des crampes aux deux poignets, à la machoire, et même à la langue .. (rires) : l'enfer !

Et ce genre de problème ne t'est arrivé qu'une fois ?

Oui, Dieu merci ! Seulement une fois : j'ai eu de la chance !

Quelle est la partenaire que tu as le plus appréciée ?

... hummm ...Briana Banks, je crois, pour son caractère solide : j'aime bien !

Peux-tu nous parler de ton actualité ?

C'est surtout ma tournée avec les danseuses à travers tous les Etats-Unis à partir de fin octobre/début novembre, puis au Canada ensuite. Concernant les films, je ne sais pas ce que VIVID décidera de sortir en France à la rentrée, ni sous quel titre donc je ne sais pas trop quoi te dire ! Mon dernier film, qui vient de sortir aux US, s'appelle « Tease me » ?

Les derniers films que tu as tournés comportent pas mal de dialogues, ce qui nous éloigne des nombreux gonzos que tu as faits ; souhaites-tu que cette tendance s'accentue, et que d'une façon plus générale, les films X deviennent davantage scénarisés, ou bien restes-tu une farouche partisane du gonzo pur et dur ?

Je pense qu'il y a suffisamment de films scénarisés produits aujourd'hui, et qu'il ne devrait pas y en avoir davantage : quand on veut voir un film de cul, on veut surtout du cul, non ? Alors de temps en temps, une chouette histoire, avec des décors et des costumes, c'est bien, mais finalement, le gens zappent vite pour aller directement sur les scènes de cul voir ce qu?ils aiment, et les réalisateurs le savent bien d'ailleurs, puisqu'ils « saucissonnent » le DVD en fonction des scènes de cul, et non des scènes de dialogues ; il faut donc arrêter de faire les hypocrites !

As-tu des projets de réalisation ?

Pas encore. J'ai créé Lanny Barby Productions pour commencer à produire, notamment des canadiennes, mais tout ceci sera prêt d'ici un an.

Pour terminer, que choisirais-tu entre :

Chanel et D&G ?

Dolce, car Chanel, c'est beau mais un peu trop strict.

Amuse-bouche ou tapas ?

Des tapas, pour le fun

Monogame ou polygame ?

Polygame, c'est un minimum (rires) !

Sous-vêtements ou nudité ?

lingerie, pour exciter

Etre un poisson ou être un oiseau ?

Un oiseau, parce que je préfère être libre au-dessus, plutôt qu'au dessous !

Une moto ou un 4x4 ?

Un 4x4 : je risque de me casser la figure en moto !

Une soirée feu de cheminée ou night club ?

Night club, même si c'est un feu de bois dans un chalet au Canada (rires) !!

Pour une soirée, une fille ou un garçon ?

Un garçon parce que j?aime me faire défoncer !

Pink Floyd ou Robert Charlebois ?

Les deux !

Sado ou maso ?

Je choisirais plutôt sado..

Lanny et Jojo, le patron du Chateau d'Aphrodite

Gris ou crème ?

Crème, parce que je n'aime pas le gris

Pour passer une soirée, deux femmes ou deux hommes ?

Deux hommes, et des vrais (rires) !!

Gode ou doigts ?

Gode, mais au pluriel aussi (rires) !

Lionne ou tigresse ?

Tigresse, pour de meilleures griffes 

Cigale ou fourmi ?

Plutôt fourmi, même si je dépense bien !

Douce ou impudique ?

Douce

Naturelle ou sophistiquée ?

Naturelle, car c'est mon style

Soirée romantique soft, ou plutôt hard ?

Hard, sans hésiter !

Amoureuse ou libre ?

Amoureuse, mais ... le temps que ça durera !


 Merci Lanny, et bon retour!



Propos recueillis par Jeff en Juillet 2007


Par Jeff - Publié dans : Interviews/Portraits
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