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Jeudi 13 septembre 4 13 /09 /Sep 00:01
Hormis Ovidie et Sabrina Ricci, toutes deux anciennes actrices porno reconverties avec succès dans la réalisation de films X, je n'avais pas encore eu l'occasion d'interviewer un réalisateur de pure souche n'ayant jamais été acteur, et encore moins hardeur. Un nom s'imposait naturellement : le talentueux Jack Tyler. Notre rendez-vous eut lieu à la brasserie du Terminus Nord à Paris, fin juillet. Instructif et passionnant. Compte rendu d'un entretien sans ambages ni censure.

 

Comme vous n'êtes pas américain, pouvez-vous m'expliquer d'où vous vient votre patronyme Jack Tyler ?

Ça vient du film « Fight Club », dans lequel les deux personnages principaux s'appellent Jack et Tyler, et ne font, en fait, qu'un seul et même personnage. Je suis un grand fan de l'auteur du livre (NDLR : Chuck Palahniuk).

Le livre prône aussi un certain retour au naturel : c'est un thème qui vous touche ?

Oui, un retour à un état de relation entre les êtres plus primitif, interprété dans le bouquin comme plus sain pour l'homme, mais en même temps apocalyptique.

Avez-vous passé toute votre vie dans le cinéma ?

Je voulais faire du cinéma depuis l'age de 12 ans. J'ai eu un parcours de réalisateur dans le cinéma traditionnel avant de faire du porno. J'ai aussi travaillé pour la télé. J'ai réalisé un long métrage il y a maintenant 7 ans, qui n'a malheureusement pas très bien marché. C'est ensuite que je me suis tourné vers le X.

Vous avez fait un passage dans le soft, ou directement dans le X ?

J'ai toujours regardé des films hard, parce que ça m'intéressait en tant que genre cinématographique, et pas seulement en terme d'excitation et de masturbation. Puis il s'est trouvé que j'ai eu à réaliser des téléfilms érotiques. Mais j'ai trouvé ça un peu frustrant car très formaté, les histoires étaient un peu stupides, et les actrices étant des hardeuses, elles devaient se refréner. Lorsque je dirigeais des scènes d'amour, je regrettais de ne pas aller jusqu'au bout, de ne pas filmer ça pour de vrai ; la limite me semblait facile à franchir. Peu de temps après j'ai rencontré Henri Gigoux, responsable des programmes adultes à Canal Plus. Il s'est montré intéressé par mon approche du film pornographique dans le sens où je voulais l'inscrire dans le cinéma comme un genre à part entière dédié à la représentation du désir et de la sexualité. C'est ainsi que j'ai produit et réalisé, en même temps que des programmes érotiques, mes deux premiers films pornographiques ; le premier s'appelle « Prague experiment », et va sortir en DVD chez VCom en septembre car il n'avait pas été édité jusque là, et le second c'est « Propriété privée », mon premier film X scénarisé, avec Nina Roberts, Axelle Mugler et Tiffany Hopkins. Ces deux films datent de 2004.

Et ensuite ?

Et bien on m'a sollicité un an plus tard pour faire « Eloge de la chair », et puis ça s'est enchaîné.

Aujourd?hui, vous ne travaillez plus que dans le X ?

Oui, et de toute façon, il n'y a quasiment plus de production de films érotiques en France, sauf quelques petits budgets à destination du câble. Alors que lorsque M6 produisait un film érotique, le budget était conséquent.

C'est-à-dire ?

De l'ordre du million de francs, ce qui restait bien en deçà d'un budget moyen de téléfilm normal ou à fortiori d'un long métrage cinéma, mais ça permettait de travailler dans de bonnes conditions.

Est-ce un budget comparable qui existe pour un film X scénarisé ?

Non, c'est beaucoup plus faible. Un film X scénarisé dit à gros budget coûte la plupart du temps entre 50 et 100.000 euros.

Vous avez tourné des gonzos ?

Oui, j'ai tourné en 2006 deux gonzos pour Colmax, et mon premier film, « Prague experiment », s'apparente à du gonzo.

Quel en est le budget en France ?

Je dirais entre 10 et 15.000 euros, mais certains tournent pour moins ; cela dépend comment on paye les gens. Certains films peuvent coûter beaucoup moins chers si, par exemple, une actrice est payée 100 euros pour faire sa scène. Pour ma part, j?aime bien que les gens soient traités correctement.

Quelles différences y a-t-il entre la rémunération d'un acteur et d'une actrice porno?

L'acteur a un tarif fixe à la scène, alors que l'actrice est rémunérée en fonction de la prestation demandée ; personnellement, je trouve cela dommage de payer à la scène dans le cas de films scénarisés, car ça privilégie les scènes de baise au détriment des scènes de comédie puisque ces dernières sont payées beaucoup moins cher. Je préfèrerais que les gens soient payés à la journée, mais ce n'est pas dans l'air du temps.

Vous aviez écrit sur votre site web que ce n'était pas forcément une partie de plaisir de travailler avec des filles de l'Est ; le pensez-vous toujours ?

Non, bien au contraire ! J'avais dû écrire cela suite à une mauvaise expérience avec des Hongroises, si mes souvenirs sont exacts, et pour des films érotiques, car elles faisaient la gueule à longueur de journée. En revanche, j'ai eu de très bonnes expériences dans « Eloge de la chair », par exemple. Il ne faut donc pas faire de généralités, d'autant que le très bon et le pas bon existe aussi bien avec des Tchèques qu'avec des Françaises.

Compte tenu de votre goût et de votre talent pour l'écriture (NDLR : Jack Tyler a écrit un livre, que vous pouvez vous procurer sur son site), pourquoi avoir choisi la réalisation plutôt que l'écriture de scénarios ou de dialogues ?

D'abord j'ai toujours été partagé entre l'écriture et le cinéma. Ensuite un scénario n'existe pas en tant que tel : il n'existe que si le film se fait ; c'est la dure leçon que j'ai apprise dans le cinéma traditionnel. En France, il y a une tradition très forte qui fait que bien souvent c'est l'auteur du scénario qui est le réalisateur ; aux Etats-Unis, écrire un scénario est une spécialité à part entière. Je ne dis pas qu'il n'existe pas de scénaristes professionnels en France, mais bien souvent ils deviennent un jour ou l'autre réalisateurs.

On dit souvent qu'il peut y avoir un gap entre le projet du film, et ce qu'il devient après tournage ; est-ce votre expérience ?

Oui, mais ce n'est pas vrai que pour le porno. C'est propre au cinéma. Un film, c'est 1/3 de scénario, 1/3 de tournage, 1/3 de montage ; quand on tourne un film, on déconstruit son scénario, on tourne dans le désordre, on essaye d'être le plus près possible du scénario tout en passant par des sentiers détournés à cause de la technique, de la mise en scène, des contraintes de décor, de lumière, du jeu des comédiens, du travail avec eux qui influe sur l?écriture du personnage, la réécriture des dialogues, etc .. Donc le tournage livre une interprétation du scénario, qui sera à nouveau déconstruite lors du montage du film pour qu'il soit le plus proche possible du scénario tout en modifiant certaines séquences, privilégiant certains personnages parce que le jeu d'un tel aura été meilleur que le jeu de tel autre, etc, etc . C'est un processus très long et très complexe.

Le décalage entre ce qui était prévu et ce qui est réalisé ne vous frustre pas ?

Non, parce que je suis très adepte d'un cinéma de l'urgence, presque un cinéma vérité, donc les aléas d'un tournage ne me dérangent pas ; j'arrive à les contourner, voire à les exploiter. C'est un exercice fort stimulant.

Quand vous tournez un film scénarisé, vous commencez par tourner quoi ? Les scènes hard ?

Non, j'applique la méthode du cinéma traditionnel en tournant par décor, et en fonction de la présence des comédiens : on ne va pas faire venir quelqu'un 6 jours si on ne tourne avec cette personne que deux jours... C'est aussi pour cette raison que l'on tourne souvent dans le désordre. Sinon, dans le porno, on essaye de ne pas tourner 4 scènes hard par jour, tout au moins dans les films scénarisés ; il m'arrive même parfois de ne pas en tourner une pendant une journée complète !

Pourtant, un film X est en général tourné en seulement 3 ou 4 jours ; c'est un luxe que de ne pas tourner de scène hard pendant une journée complète?

C'est vrai que bien souvent, un film X est tourné en 4 jours, mais j'ai de la chance car mes tournages durent 8 à 10 jours (NDLR : 8 jours pour « Le sanctuaire », 10 jours pour « Eloge de la chair » et « Le démon »), ce qui laisse le temps de bien travailler.

Donc aujourd'hui, vous ne faites plus de films comportant une version soft et une version hard ?

Si, la télé m'en demande, et mon producteur aussi ; je réalise donc les deux versions au montage.
 
Tenez-vous compte de la future version soft lorsque vous filmez ?

Oui, car c'est moi qui cadre et quand je suis en train de tourner, je sais quels cadrages iront dans la version soft, et quels autres iront dans la version hard ; cela dit, tous les films ne s'y prêtent pas, tous les tournages ne s'y prêtent pas non plus et certaines versions érotiques sont plus ou moins réussies.

Par exemple ?

La version érotique « d'Eloge de la chair » n'est pas géniale, alors que celle du « Démon » tient super bien la route. Les sujets s'y prêtent donc plus ou moins.

Mais à la base, il s'agit toujours de faire un film X ?

Oui, bien sûr.

Pour quelle raison le X est-il privilégié?

Parce que c'est ce que je préfère réaliser, à titre personnel, et que, d'un point de vue économique, le film X qui passe sur Canal + est bien plus rentable que sa version érotique.

Une fois que vous avez écrit un scénario, concrètement, que faites-vous ? La chasse aux producteurs ?

Jusqu'à aujourd?hui, non, parce que j'ai tissé des liens étroits avec la société V Communications depuis 2005, qui me commande des films.

Vous avez un contrat avec eux ?

Non, je n'en ai pas.

Parmi les réalisateurs de films hard scénarisés, il y a peu de concurrence, finalement ?

Je ne sais pas. Vous savez, j'habite à la campagne et je côtoie très peu ce milieu ; je suis en contact régulier avec des acteurs et des actrices qui, pour certains, sont devenus des gens assez proches, voire des amis, mais je n'ai pas l'occasion de rencontrer d'autres réalisateurs ou d'échanger avec eux. J'ai le sentiment que nos styles sont assez différents, alors je n'ai pas l'impression qu'il y ait réellement concurrence. Hervé Bodilis ou Yannick Perrrin par exemple, font de bons films, mais ça ne ressemble pas à ce que je fais, et c'est tant mieux.

S'agissant de la vie privée, vous êtes marié, avez trois enfants. N'est-ce pas dur de concilier votre activité professionnelle avec la famille ?

Ce n'est pas inconciliable. Je n'ai jamais pensé que cela pouvait poser problème, étant entendu que personne de ma famille n'est mêlé ni aux tournages, ni au montage. Mes enfants sont au courant que je réalise des films porno, et alors ? La sexualité fait partie de la vie, et de son apprentissage, ça ne fera pas forcément d'eux des débauchés ou des violeurs en série. Quant à ma femme, elle connaissait l'intérêt que je portais à la pornographie depuis longtemps, et dès lors que je ne couche pas avec des actrices et que je m'épanouis dans mon travail, et que l'on peut en vivre, je ne vois pas pourquoi cela poserait problème? En tout cas un problème spécifique aux films X : car bien sûr parfois il y a les emplois du temps compliqués, les absences lors des tournages, les relations privilégiées avec les actrices, mais tout cela se rencontre aussi dans le cinéma traditionnel.

Avez-vous tourné dans vos films ?

Comme hardeur ? Jamais, Dieu merci ! Du reste, je ne suis pas suffisamment bien membré pour faire ce métier, qui est par ailleurs un métier extrêmement difficile.

Si  rien ne vous prédestinait à travailler dans le milieu du X, étiez-vous au moins libertin ?

Pas du tout. J'entretenais et continue à entretenir avec les films X un rapport de fascination pour la représentation de la sexualité, c'est tout? Tout le reste chez moi est conventionnel.

Parlons un peu de votre filmographie maintenant ; entre « Propriété privée » et « Le Démon », il s'est écoulé deux ans : qu'avez-vous fait durant ces deux ans ?

En fait, en 2004 et 2005 j'ai passé beaucoup de temps sur ma station de montage, car j'avais un certain nombre de programmes érotiques à livrer en plus de mes deux films hard. Et puis il y a eu le tournage de « Eloge de la chair » en décembre 2005, avec la sortie du film en mars 2006. Puis les deux gonzo que j'ai réalisé pour Colmax, ensuite « Ma nuit chez Eve » produit par V.com que j'ai tourné en aout 2006 et qui est sorti en octobre ; et enfin « le Démon », tourné en octobre et novembre 2006 et sorti en mars 2007. Et puis « Wendy », toujours avec V.Com, tourné en février et sorti en avril 2007.

Donc en moyenne 3 ou 4 mois entre la fin du tournage et la fin du montage du film pour sa commercialisation ?

Oui, ce qui est un délai court, très court même si on le compare au cinéma traditionnel.

Avez-vous tourné en HD ?

Non, pas encore. La HD nécessite plus de rigueur dans la lumière et le cadre, ce n'est pas simple, et occasionne un surcoût difficilement assumable aujourd'hui par la plupart des productions. Si la télé imposait ce format, ça ne se fera pas sans douleur pour la profession.

Concernant « Le sanctuaire », pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

Le tournage s'est terminé fin juin, et je suis actuellement en plein montage ; la sortie du film devrait avoir lieu en octobre 2007.

On parle déjà beaucoup de ce film, qui montrera en outre la première scène de sodo pour Caroline Eden, ou la première scène de partouze pour Tania Ritz .. Vous le confirmez ?

Effectivement, Tania a une scène, au début du film, avec deux autres hommes que son mari (NDLR : Milano) ; quant à Caroline, elle joue le rôle de Gloria, qui est la compagne de Milo, le chef des miliciens, joué par Pascal St James. Vous pouvez consulter le site du film pour en savoir plus : www.lesanctuaire.com

Quelles sont les contraintes que vous avez à gérer avant de faire un film ? Par exemple, vous donne-t-on un scénario en vous disant « voilà ! Je produis ce film et je voudrais que tu le tournes » ??

Ça pourrait se passer comme ça, mais en l'occurrence, ce n'est pas le cas. J'écris mes propres scénarios. Les contraintes, relatives, les plus fréquentes auxquelles j'ai eu à faire face, c'est plutôt dans le choix des actrices, dont certaines peuvent m'être imposées. Il a donc fallu que j'écrive pour elles, ou qu'elles acceptent de figurer dans le film.

Quand vous dites que vous devez écrire pour elles, c'est par exemple changer votre scénario s'il prévoyait une double pénétration, et que l'actrice n'en fait pas ?

Oui, par exemple, mais la performance sexuelle n'est pas primordiale lorsque j'écris un rôle. Ou alors, si ça l'est, je le destine à une actrice dont je connais les aptitudes. En revanche, je tiens compte de ce qui se dégage de l'actrice, de sa personnalité ; du moins de ce que j?en perçois quand je la rencontre. J'écris alors sur mesure ou j'adapte un rôle déjà écrit. « Eloge de la chair », je l'ai écrit pour Helena et Loïc, après les avoir rencontrés.

Et pour « Le Démon » ?

V Com a souhaité qu'Oksana ait le premier rôle, ce qui fut fait, mais le scénario était écrit depuis longtemps et il a été très peu modifié.

Avez-vous des actrices fétiches ?

Vous pensez à Tiffany Hopkins ? Il est vrai que j'ai écrit des rôles spécialement pour elle, car je savais qu'elle pouvait faire beaucoup de choses, pas seulement sur le plan sexuel, mais aussi sur le plan de la comédie, de la psychologie des personnages. En plus d'être une excellente hardeuse, c'était une très bonne comédienne. Je ne me suis toujours pas remis de son départ, même si je lui souhaite tout le bonheur du monde.

Vous avez aussi travaillé avec Nina Roberts, Cynthia Lavigne ... mais elles sont toutes retirées du hard, maintenant. La relève est-elle assurée ?

Je ne sais pas. C'est vrai qu'en France nous manquons de jolies filles qui soient aussi de très bonnes hardeuses. Je veux dire par là qui soient habitées par le sexe. Mais quand même, il y a Cecilia (NDLR : Cécilia Vega), pour qui j'ai écrit chaque rôle qu'elle a interprété dans mes films en utilisant ce qu'elle est réellement dans la vie. Nous nous connaissons bien, nous nous apprécions, je veux dire par là que nous pouvons passer du temps agréable ensemble en dehors d'un plateau de tournage, et du coup nous avons construit une relation de travail privilégiée. Mais Cecilia est un cas à part ; elle fait vraiment ce métier pour le sexe, pour l'explorer encore davantage, et avec une maturité que peu de hardeuses ont.

Que dites-vous aux hardeuses qui, lorsqu'elles pensent à l'après X, se voient à leur tour en train de diriger des acteurs et de réaliser un film X ?

Comme si c'était simple ... Qui l'a fait ? Ovidie, mais Ovidie a un discours, elle a une vision, elle était destinée quelque part à cela ... Ou Sabrina Ricci. Sinon qui d'autre ? Les rares qui s'y sont essayé l'ont fait la plupart du temps en signant un film pour surfer sur leur notoriété. Cela dit, pourquoi pas ?


-Fin de la première partie -


Par Jeff - Publié dans : LES METIERS "HOT"
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