Mardi 2 octobre
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Carton rouge au Salon de Genève, qui s'est tenu le week-end dernier : au dire des principaux participants, jamais un salon érotique n'avait bénéficié d'une aussi mauvaise organisation et d'une aussi faible fréquentation!
Pourtant, le plateau de stars annoncées donnait presque le vertige : Carla Nova, marraine du salon, Melissa Lauren, Estelle Desanges, Katsuni, Virginie Caprice, Nina Roberts, Yasmine, Nomi, Dolly Golden, Tania Ritz, Ana Martin, Sabrina Sweet, Liza Del Sierra, Vicky Vicci et tant d'autres, sans oublier Rocco Siffredi, Phil Holliday et Myke Glory notamment pour les hommes : que du bonheur ! De plus, le site web du salon, très bien fait au demeurant, laissait imaginer un endroit idyllique pour la manifestation : que de déceptions, comme on va le voir...! D'ailleurs, parmi toutes les personnes interrogées par Sexyreport, seul le photographe attitré d'Angels Sydney et Ava Marteens trouvait ce salon "très bien" (sic) ... .
En premier lieu, aucune signalétique du salon sur le stade, ni autour du stade : on se demandait vraiment si on ne s'était pas trompé d'endroit en arrivant !
Ensuite, l'heure d'ouverture était annoncée partout pour 17h le vendredi, puis elle a été retardée d'une heure sans explication ... pour démarrer péniblement aux alentours de 19h dans un froid glacial puisque le salon se déroulait dans les coursives du stade. Je salue en passant les actrices et les strip-teaseuses héroïques qui ont quand même assuré le spectacle devant une foule ... d'environ 50 personnes : c'est ce que l'on appelle du courage! Vous pourrez en voir certaines images dans le reportage qui paraîtra dans les jours qui viennent. Bravo en tout cas notamment à Bamboo, Vicky Versace ou Estelle Desanges d'avoir eu le courage d'ouvrir les shows par à peine 14°C !
Il y eût également l'indisponibilité de la Responsable de la presse, qui n'a cessé d'etre dans le sillage de Rocco Siffredi durant les deux premiers jours du salon au lieu de faire correctement son travail; peut être s'est-elle ressaisie le dernier jour (je ne sais pas car je suis rentré) ...?
La disposition des lieux était totalement inadaptée car il fallait sortir sous la pluie et le froid pour aller du premier niveau au second ... à condition de savoir qu'il y avait un second niveau car il n'y avait aucune indication, ni aucun fléchage! De nombreux exposants du second niveau se sont plaints de cette situation, qui, semble-t-il, n'a été réglée qu'en fin d'après-midi le lendemain.
Il n'y avait aucune sonorisation générale, et le podium des shows se situant tout au bout d'une coursive ovale, il n'était audible que si 'on en était à une cinquantaine de mètres maximum (sur deux cents mètres de long pour le premier niveau, c'est peu !!) : un salon érotique sans le son, bonjour la tristesse ! Heureusement, en début de parcours du niveau 1, l'équipe de French Prod a mis un peu d'ambiance le samedi avec leur sono et leur podium animé notamment par Sofia Valentine, Cecilia Vega ou Loona Lux...!
Et puis, alors que le stade compte 33.000 places assises, il n'y en avait pas une seule de prévue pour s'asseoir à une buvette malgré les kilomètres que l'on était obligé de faire pour passer d'un niveau à un autre (il suffit de demander à l'équipe Marc Dorcel, qui avait un stand sur chaque niveau...).
Le résultat, c'est une fréquentation très faible, des vedettes qui, pour certaines, ont attrapé la crève (bon rétablissement Leeloo!), et pour d'autres ont carrément fait demi-tour le vendredi ou brillé par leur absence (notamment l'équipe de Marc Dorcel, qui est finalement revenue une petite heure le samedi pour quelques dédicaces .. et surtout le reportage de Dorcel TV), bref! Un bide total, en tout cas pour les deux premiers jours du salon!
Il nous aura été possible cependant de découvrir des nouveautés, comme par exemple le magazine S'TOYS et sa très sympathique équipe, dont je vous parlerai prochainement, ou de faire un certain nombre d'interviews que vous lirez bientôt, comme notamment celle de la marraine du salon Carla Nova, puis celle de Mahé (de retour sur nos terres continentales), de Nina Roberts, Carla Hamilton ou de Sofia Valentine, par exemple.
En revanche, malheureusement pas d'interview de Katsuni, de Yasmine ou de Melissa Lauren car elles ne sont pas restées suffisamment longtemps sur le salon.
Gageons que la leçon profitera aux futurs organisateurs de salon en Suisse afin d'éviter de renouveler cette mauvaise expérience (gérée soi-disant par un staff de près de 200 personnes !!!).
