Vous êtes le

ème
visiteur unique de Sexyreport!



Vidéos gratuites

Information importante : consultez régulièrement les pages VIDEOS de Sexyreport : elles sont totalement GRATUITES et mises à jour plusieurs fois par semaine! Vous n'avez qu'à cliquer sur une des pages indiquées au-dessous du clin d'oeil...

Album photos

Voir tous les albums

Dimanche 29 avril 7 29 /04 /Avr 00:01
BARRY SONNENFELD



Commencer par le cinéma porno pour terminer aux commandes d'un des plus gros blockbusters du cinéma comme Men in Black 2, c’est en accéléré la carrière cinématographique de Barry Sonnenfeld, le réalisateur américain le plus cool . Après avoir mis en scène neuf films pornos en neuf jours dans sa jeunesse, il est devenu vingt ans après une valeur sûre du box-office US. Voilà donc un bel exemple de reconversion artistique made in America, le rêve américain version Hollywood.

Un parcours hélas impossible en France, pays de l’étiquette.


New-Yorkais de naissance (le 1er avril 1953), Barry Sonnenfeld suit les cours de la prestigieuse New York University Film School et rêve de devenir cinéaste. Parallèlement à ses études, il apprend son futur métier sur le tas en filmant des orgies post-hippies sous un nom d’emprunt. Premier coup de chance, il devient l’assistant d’Elliot Ewitt et travaille sur la lumière d’On the Water un documentaire nominé aux Oscars. En 1984, il sympathise avec deux frères complètement barges en qui personne ne croit sauf lui, les frères Coen. Il devient leur chef opérateur attitré et met en lumière leurs trois premiers films, tous devenus cultes. Derrière l’ambiance oppressante de Blood Simple, les teintes bleutées d’Arizona Junior et l’inoubliable automne crépusculaire de Miller’s Crossing se cache donc le créateur des Men in Black ou le père de la Famille Adams.

Son remarquable travail sur Blood Simple lui permet d’enchaîner les films dans les années 80. Il travaille notamment pour Danny De Vito (Balance maman hors du train), Penny Marshall (Big) et Rob Reiner (Quand Harry rencontre Sally et Misery).




En 1990, la défunte compagnie Orion offre un projet sur mesure à cet amoureux du cinéma fantastique: l’adaptation au cinéma de la série culte La Famille Addams. Dès ce premier film, Barry Sonnenfeld trouve son style avec un visuel très marqué et un grand sens du casting. En amoureux des gadgets, il filme de courtes séquences hilarantes, crée des personnages hauts en couleurs mais oublie, hélas, de raconter une histoire. La Famille Addams dans ses qualités et ses défauts est bien un résumé artistique de sa future œuvre. Le film étant rentable, Barry Sonnenfeld peut donc se lancer dans un projet plus personnel, Le Concierge de Bradbury avec Michael J. Fox. Il subit son premier revers et, bon gré mal gré, accepte de mettre en scène Les Valeurs de la Famille Addams. Bingo! Ce rare exemple de suite supérieure à l’original l’impose définitivement à Hollywood.





En 1993, il refuse Forrest Gump et Tom Hanks, préférant adapter son auteur favori, Elmore Leonard avec son vieil ami de toujours Danny de Vito. Get Shorty est un nouveau succès commercial et critique. Barry Sonnenfeld figure désormais très haut sur la liste des réalisateurs rentables.


Steven Spielberg fait donc tout naturellement appel à lui pour mettre en scène les premières aventures des Men in Black , une franchise à fort potentiel, une comédie fantastique inspirée d'un comic book à succès. Barry Sonnenfeld relève le défi, impose le duo Will Smith–Tommy Lee Jones et prouve une nouvelle fois sa capacité à tenir les rênes d’une super-production à effets spéciaux.

Six cents millions de dollars de recettes mondiales plus tard, il refuse poliment d’enchaîner avec une suite pour s’atteler d'abord avec son nouvel ami Will Smith à l’adaptation d’ une série culte du patrimoine télévisuel américain, Les Mystères de l’ouest. Pour la première fois, il coproduit le film en réinvestissant son cachet de Men in Black. On attend un nouveau raz-de-marée au box-office mais le film déçoit les fans de la série et n’emballe pas le grand public, son esthétique gothique s’adaptant guère au western. 2002 signe son grand retour sur les écrans avec deux films, Big Trouble avec Tim Allen, toujours inédit en France et Men in Black 2. D’abord réfractaire, il finit par céder à l’appel des dollars avec toujours le tandem Will Smith-Tommy Lee Jones.

Même si le film est sur-calibré pour les bouffeurs de pop corn, Barry Sonnenfeld glisse quelques citations personnelles comme le prologue, hommage à ce qu’il aime tant, les vieilles séries américaines fleur bleues, extravagantes et poétiques.
Par Jeff - Publié dans : Interviews/Portraits
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil

Présentation

  • : Sexyreport
  • Sexyreport
  • : photos videos
  • : Site centré sur les images coquines de stars et de people, le sexe et ses découvertes, ainsi que sur le monde hot, le monde du X et tout ce qui gravite autour : actrices, métiers, activités, interviews, salons nationaux et internationaux, Humour, revues de presse... .
  • Retour à la page d'accueil
  • Partager ce blog

Recherche

Images aléatoires

  • Alyssa-Milano-vidcaps-1996--06-.jpg
  • Ally-Mac-Tyana--47-.jpg
  • Catherine-Ringer-07.jpg
  • 2005-Affiche-Princesas.jpg
  • G0196_02.jpg
  • Nicole-Sheridan-solo-8--9-.jpg

Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés