Carton rouge à Dorcel, Platinum et les autres...

Mercredi 11 avril 3 11 /04 /Avr 03:00

Carton rouge à Dorcel, Platinum et les autres...

Cette semaine, un solide carton rouge est décerné aux grandes maisons d'édition absentes lors des manifestations destinées au grand public, comme le salon Erotica de Douai.

Il me paraît inconcevable qu'une industrie qui se morfond et se focalise sur la baisse des ventes de DVD, par exemple, ou qui se plaint d'un environnement concurrentiel de plus en plus agressif, ne se donne pas la peine d'aller au devant de ses clients pour leur donner du rêve, créer ou participer à des animations et, surtout, amener leurs vedettes pour qu'elles rencontrent leurs admirateurs!

Et ce carton rouge concerne aussi les médias du hot business : pas une seule revue représentée sur ce salon, pas un seul stand... une honte, et un affront : 10.000 visiteurs pour lesquels ces gens là n'ont à l'évidence aucune considération . Et pourtant, qui d'autres qu'eux pourraient être de meilleurs acheteurs de DVD et autres revues hard ?

Certains pourront penser qu'il s'agit d'un problème de coût ... et certains (ceux que je vise, notamment) vous diront : "vous comprenez, on ne peut pas être partout ... c'est un plus petit salon que les autres .. Lille faisait 25.000 visiteurs, et c'était il y a seulement 4 mois...", etc, etc... . Ils oublient simplement de dire que le tarif hors négociation d'une page de pub dans le magazine Hot Video par exemple est de 6.000 euros HT, et que les chiffres grimpent encore plus si la page choisie a un emplacement privilégié : feuilletez le magazine, et estimez ce que dépensent mensuellement des annonceurs comme Marc Dorcel ou consorts dans ce magazine; ensuite, considérez que Hot Vidéo (120.000 exemplaires) n'est plus seul sur le marché, maintenant, il y a CHO BIX (55.000 exemplaires), CHIC & HARD (40.000 exemplaires), etc ... ce qui multiplie d'autant les dépenses promotionnelles.

Toutes ces sommes sont sans commune mesure comparées au coût d'un stand sur un salon, mais il ont fait un choix : ne pas aller rencontrer les clients, et .. ne pas se mesurer à la concurrence car il y a une exception : VCom!

VCom et ses "VCom girls" étaient les seuls présents sur le salon : sans eux, pas de vedette à rencontrer, ou avec qui discuter, peu de spectacle de strip-tease, pas de tournage de film X, bref ! plus grand chose, et je le regrette.

Pas de regrets vis à vis de VCom, au contraire : en tant que visiteur lambda, je les remercie d'avoir apporté une contribution si importante à l'animation du salon, et au plaisir d'y être allé. Et tant mieux s'ils ont l'ambition de devenir premiers en France dans les 2/3 ans à venir : ils savent l'importance d'un client, et ceci est

éminemment respectable. Et c'est également vrai pour leurs artistes, dont la disponibilité et la gentillesse sont sans faille, à commencer par leur chef d'orchestre Estelle Desanges.

Non! Des regrets parce que je n'aime pas le danger des situations de monopole, et que je constate que ce sont les négligences des autres qui font le succès d'un seul, même si ce dernier est adroit. "L'enfer, c'est les autres", écrivait Sartre...

Pourvu qu'il se soit trompé, et que les anciens comme Concorde, Dorcel et tous les autres se réveillent pour nous chouchouter et nous permettre de rencontrer nos actrices favorites ; elle ne sont pas encore toutes chez VCom... !

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Par Jeff - Publié dans : CARTONS ROUGES !
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