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Il est vrai que le puritanisme, les tabous et la censure d'une certaine époque étaient exagérés. On tolérait le nu à condition qu'il soit artistique et l'on s'indignait hypocritement à la vue d'un sein impertinent. Même l'érotisme distingué, un brin précieux et très aristo, n'est plus toléré : c'est suranné, un peu "culcul" et "prout-prout-ma-chère", un truc ringard qui sent la naphtaline.

La sexualité, pourtant, a toujours fait partie de la vie, de la vie intime de chacun, c'est pour cela que nos outils de plaisir et de procréation étaient appelés "parties intimes" et si j'en crois les histoires salées que nous conte le passé, on ne s'ennuyait pas côté sexe, mais on le faisait plus discrètement et plus joliment avec passion et érotisme. Car la pratique sexuelle ne se conçoit qu'avec une bonne dose d'érotisme, jamais de pornographie ou de déviance sexuelle.



Le sexe est aujourd'hui d'une importance extrême, la preuve, c'est qu'on ne parle que de ça ou presque. On a même créé le métier de sexologue et une école de sexologie. On soigne les éjaculateurs précoces, et ceux qui besognent pendant des heures pour essayer de vous prouver la force de leur amour. On y soigne les jeunes nymphettes et leurs aînées nymphomanes. Les aphrodisiaques sont en vogue, et les troubles de l'érection inspirent régulièrement les labos qui trouvent des trucs pour vous doper.

La partie III de cet article sera publiée demain mercredi 28 mai.
Mar 27 mai 2008
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