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En 2006, Magali, 17 ans, part avec ses parents en vacances au Maroc. Sur place, elle accepte de se faire tatouer de façon temporaire un tatouage sur le ventre. Quarante-huit heures plus tard, apparaissent des plaques rouges au niveau du tatouage, avec un prurit (démangeaison) important. Ces lésions persisteront urant trois semaines, puis disparaîtront sans laisser heureusement de séquelles, si ce ne sont des vacances et des bains de soleil gâchés par cette complication imprévue.

Ce cas illustre bien les risques d'éczéma de contact lié aux tatouages éphémères, souvent dûs à la PPD (paraphénylène diamine), colorant que l'on trouve également dans les teintures capillaires.

De plus, cette  allergie est souvent croisée  avec d'autres substances  comme la benzocaine ou le thiuram mix, assez couramment utilisées dans l'industrie cosmétique, mais aussi dans certaines encres, dans les industries de la matière plastique ou du caoutchouc et plus récemment dans la composition des produits utilisés pour les tatouages temporaires.

Cette allergie est loin d'être bénigne puisqu'elle peut nécessiter une corticothérapie locale pendant plusieurs jours, voire une corticothérapie générale si les lésions sont importantes.


Alors, comment éviter ce problème ?




Tout simplement en faisant une touche d'essai dans un coin de peau peu exposé, de façon à voir comment votre peau réagit; si après 48 heures, il ne s'est rien passé, vous pouvez vous laisser tenter par un tatouage.

Mais attention :

une allergie ne prévient pas, et elle peut survenir tout d'un coup : sans n'avoir jamais eu de problème avec les fraises, par exemple, vous pouvez devenir allergique à elles du jour au lendemain !


Alors, à bon entendeur (et je vous ai fait grace des photos des lésions eczémateuses....).
 

Mar 8 jui 2008 Aucun commentaire