Sexyreport



Les bien-pensants voulait faire du web un outil de savoir et de communication, de convivialité et d'échanges entre les individus et les peuples. Le but était louable. Mais on a trop vite lancé Internet, sans contrôle, sans législation internationale et les dérives auxquelles il fallait s'attendre ont eu lieu. Le net est devenu le média de toutes les déviances et de toutes les perversions, accessibles quasiment sans restriction (je vous dis cela car je viens de surprendre mes deux fils mineurs sur un site extrêmement hard). Les pros et les amateurs de sexe avaient déjà sévi sur le téléphone et le minitel rose, dans les spectacles, l'édition et le CD. Aujourd'hui le sexe s'est emparé d'Internet ; il est la source première des connexions du net dans le monde. Ce thème et tout ce qui tourne autour de la porno. font exploser les compteurs (et j'en sais quelque chose...!).


Si vous tapez Sexe, Google vous offrira 58.300.000 pages de porno dont 2.010.000 en Français. Fin 1999, au hit parade des mots les plus cliqués en France (le dernier que j'ai pu me procurer...), arrivait dans l'ordre : sexe, sexe gratuit, gros seins, MP3 , zoophilie, gay, puis emploi, musique,.... sur 450.000 sites pornos répartis dans le monde, 2000 sites professionnels sont Français + 70.000 sites amateurs. A ce nombre on ajoutera les "espaces d'expression libre" et une foule de sites où se côtoient rarement le meilleur et plus souvent le pire. Le web, hélas, est même devenu le salon préféré des pédophiles qui y papotent et tripotent dans la plus grande discrétion et des pervers en tous genres.


En France, de 6,6 millions d'internautes en 2002, on est passé à environ ... 40 millions, peut-être plus en 2008! Or, l'on sait qu'au moins 50% d'internautes Français vont se promener sur les sites pornos. En 2008, probablement plus de 20 millions de Français iront fantasmer sur le web. Le CYBERSEXE est devenu une affaire "juteuse" si je puis m'exprimer ainsi. En 99, les petits malins qui en font profession ont engrangé 2 milliards et demi d'euros (rien qu'en France, 30 millions d'euros) le Cybersexe devrait atteindre cette année 14 milliards de $ (soit environ 10 milliards d'euros). Dans le seul état de Californie, les sites pornos ont rapporté à leurs propriétaires, en 2007, la bagatelle de 250 millions d'euros. Ainsi au rythme des connexions, on se ruine pornographiquement mais sûrement. le voyeurisme et l'exhibitionnisme du web déchaîne les libidos et l'amour n'a plus de frontières ni de limites. Vous cliquez et vous craquez : vous avez sous les yeux de beaux mâles ou de jolies minettes pulpeuses et siliconées que vous pouvez caresser du regard sur la toile à défaut de caresser entre les toiles du lit.


Comment en est-on arrivé là ?
(Suite de cet article demain mardi 27 mai)
Lun 26 mai 2008 Aucun commentaire